[ Bakground ] Par un jour de neige... [ Pv House ] | stand by | ( méchant House )

par **Sachi** Mer 26 Mai - 15:10

L'hiver était précoce cette année, et le travail si amusant en automne ou au printemps devenait peu à peu un véritable calvaire. Surveiller les rues devenait presque inutile car la neige recouvrant tout, les gens sensés ne sortent pas de chez eux. Mais la Marine n'est pas sensée, et fait patrouiller ses hommes par tous les temps. Enfin, ces ''hommes'', il ne faut pas penser que les Marines sont exclusivement de genre masculin, il existe dans leurs rangs des femmes plus ou moins connues qui n'occupe pas seulement le poste de secrétaire ou d'infirmière cloitrée dans son bureau.

Le surveillance de la ville était un excellent moyen de sortir de nuit et de ce battre sur simple provocation, et c'est ces critères qui plurent plus qu'autre chose à la jeune femme. C'est donc pour cela, ce soir de neige, qu'elle était dehors, complètement couverte de blanc pour se fondre dans le paysage hivernal.

Il n'y avait vraiment rien de palpitant par ce temps, et le froid était plus que génant. Pourtant largement recouverte, contrairement à ses habitudes, Sachi était congelée, cela n'étant pas juste une métaphore. Par une température pareille, sa seule envie était de se rouler en boule sous une épaisse couette comme elle le faisait les jours froids. Mais avoir choisi un travail officiel interdit ce genre de petits plaisirs comme rester cloitrée sous sa couette.
L'épaisseur de ses vêtements empèchait à la jeune femme de se distinguer comme membre affirmé de la gente féminine. Les énormes bottes blanches n'étant pas un signe distinctif, tout ce qu'on pouvait apercevoir d'autre sous l'énorme cape d'ivoire n'étant qu'un regard noir visible furtivement lors d'un mouvement trop rapide qui laissait paraître quelques millimètres de peau.

Minuit sonna et la silhouette bougea soudainement, elle en avait fini pour ce jour là, et n'avait qu'une envie: rentrer.
D'un pas rendu lent par l'épaisseur de la neige, Sachi rentra au quartier général, elle passa la porte sans la moindre difficulté, elle était attendue, comme toujours à cette heure là, mais par un temps pareil elle ne prenait pas la peine de jouer avec le gardien et de passer sans se faire remarquer.
Quand la jeune femme entra, dans le hall, elle sentit une vague de chaleur lui fouetter le visage et sourit. Elle ne pouvait se permettre de monter directement dans sa chambre, elle était priée de ne pas mettre de la neige partout.

Une fois la cape enlevée, on pouvait voir un peu plus en détails que la personne était une femme. En enlevant son bonnet, on pu voir ses cheveux noirs, quand l'écharpe tomba, un joli minois pu être identifié, les mains, une fois découvertes, étaient très fines, les chaussures retirées permirent de voir ce que confirma la perte de son pantalon, elle avait des jambes fines et longues, bien que couvertes par des bas épais et noirs on les devinait grâce au teint de la femme, blanches. La dernière veste retirée, on remarqua définitivement que c'était une créature non-masculine, car à moins de posséder un talent certain et des accessoires d'excellente qualité, on ne pouvait être aussi bien formée (~). le long pull blanc qui restait protéger le corps de la vue de ses collègues.

Ce n'est qu'une fois avoir remis ses affaires au vestiaires qu'elle remarqua vraiment la légère agitation du fond de la salle. Récupérant une paire chaussons, elle se dirigea vers la source de ce léger trouble du silence, car il était anormale un tel mouvement alors qu'il n'avait rien au dehors pour le justifier.

En effet, rien au dehors n'aurait pu justifier cette agitation car la personne qui la provoquait se trouvait à l'intérieur. Visiblement arrivé pendant qu'elle était de garde, venant d'un secteur qu'elle n'avait pas à surveiller, la jeune femme n'aurait pu prévoir cette arrivée non déclarée d'un colonel en ce lieu.

Ce n'est pas la vision de l'homme, mais le fait de revenir d'un endroit froid qui avait coloré les joues de l'adjudante en rouge, elle ne pouvait espérer se cacher par son teint car sur le blanc immaculé de son visage, la moindre tache de couleur était tout à fait impossible à ne pas déceler. Tant de personnes avait jusqu'alors espérer avoir cette expression sur ce visage pour eux-même et par une facheuse coïncidence elle se retrouvait sur son visage au mauvais moment.
Une rougeur accompagnée d'un air surpris était plus qu'incourant pour Sachi, et cela ne manqua pas de se remarquer.

La jeune femme s'arrêta un instant devant l'homme, ne pouvant deviner son grade, mais lisant une légère interrogation dans son regard. Elle fit un salut froid et distant accompagné de son prénom.

« ...Sachi. »

Pas de discution supplémentaire, elle était trop fatiguée pour tenter d'approfondir les présentations, elle monta d'un pas léger et rapide dans sa chambre et prit juste le temps de se laver et de revêtir son pyjama avant d'aller se coucher.

≈◊≈

Sachi commence à sortir de son sommeil, elle n'a pas dormit énormément, mais elle se sent bien comme si elle avait récupéré toute sa fatigue. Elle remue légèrement et caresse doucement son oreiller. Son oreiller ? Quel étrange oreiller, il est musclé et tout doux.
Le jeune femme a un doute, un atroce doute qui lui ronge l'esprit, elle a été sujette a des crises de somnambulisme très régulièrement, et n'en ayant fait aucune depuis quelques temps elle se méfiait... Mais sa fatigue lui a fait oublié ses habitudes, elle avait oublié de fermer à double tour sa porte de chambre.

Une question lui vient, mais qui était donc la victime de son sommeil agité ? Elle était complètement sous la couette et ne parvenait pas à identifié l'odeur de l'homme, peut être un nouveau arrivant. Malheureusement, ou heureusement selon le point de vue, la qualité des draps prouvait que ce n'était pas dans la chambre d'un sans grade qu'elle s'était inconsciemment faufilée, et la main posée sur sa tête témoignait qu'elle ne pouvait partir comme si de rien n'était.

Perdu pour perdu, mieux valait pour elle qu'elle sauve au maximum son honneur. Se redressant d'un coup, elle dévisagea l'inconnu dont le visage lui revint très vaguement en mémoire: l'inconnu du hall. Il la dévisageait avec un atroce sourire aux lèvres. Le visage impassible, l'adjudante déclara:

« Je m'excuse, mais j'ai oublié de fermer la porte de ma chambre à double tours et étant victime de crises de somnambulisme, il m'arrive très régulièrement de me retrouver dans des endroits peu commun à mon rêveil. »

Aucune réponse, elle n'avait certes attendu qu'une poignée de secondes, mais le regard amusé toujours pointé sur elle la dérangeait plus qu'autre chose. Elle s'en détacha donc à regret d'avoir du abandonner cette ''lutte'' pour regarder si quelque chose clochait chez elle.

Et en effet quelque chose clochait.
Se maudissant intérieurement de n'avoir pas prit quelque chose de plus couvrant, elle se drapa dans le drap du lit pour cacher à la vue de cet homme cette chemise de nuit si blanche que l'on pouvait voir par transparence le peu de couleur de la peau de Sachi, ainsi que sa culotte noire.