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Les cinq anges du toit du monde [terminé]
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Les cinq anges du toit du monde [terminé]
L’île de Shelltown n’était pas le point le plus visible de la mappemonde, elle n’était pas bien grande et il était rare qu’il s’y passe grand-chose de notable ou d’intéressant. C’était juste un élevage d’hommes parmi d’autres sur East Blue mais qui avait la chance infinie de recevoir la protection directe de la marine, ce qui rendait l’île d’un ennui crevant qu’on appelle communément la paix. Il faisait beau, il faisait bon, la ville était animée d’une certaine joie de vivre en cette mi-journée à fort ensoleillement. De là haut, Edvan observait la ville et, aussi désagréable qu’il en était il ne pouvait que constater du bienfait de cette paix imposée par leurs soins. Rester là à observer une ville paisible, ça n’était pas vraiment ce à quoi il aspirait en tant que commandant de la marine mais bon, pour l’heure il avait un réseau de journalistes diffamateurs à repérer et c’était sur le toit de la tour centrale de Shelltown qu’ils l’avaient menés. Lui compris, ils étaient cinq marines à observer la ville aux jumelles depuis cinq points homogènement répartis sur la périphérie du toit circulaire de la tour, et plus que la ville ils observaient les oiseaux. Loin d’eux l’intention de jouer les ornithologues, seul était leur but de repérer des oiseaux transportant ce qui ressemblerait à un bout de papier ou autre objet pouvant contenir un message. En gros, l’enquête en était plus ou moins au point zéro et ils en étaient encore au stade d’essayer d’intercepter les communications du réseau dissident. Et en y réfléchissant la tactique n’avait que des défauts : les guetteurs étaient trop repérables, la perte de temps trop importante et les moyens de communications dont pouvaient disposer les diffamateurs ne se limitaient bien sûr pas aux oiseaux. La liaison par denden était peut-être surveillée, mais restait toujours la voie des hommes, ainsi que celle des espèces sous-marines qui pouvaient échapper à tous les contrôles.
De toute façon c’était une affaire foirée d’avance, ce pourquoi Edvan ne pouvait se sentir beaucoup plus déçu qu’un gosse qui rate son château de cartes… après des centaines d’heures d’élaborations plus ou moins acharnées au demeurant. Actuellement, le commandant se trouvait mollement avachi contre le rebord du toit en portant avec peine sa paire de jumelles à ses yeux pour observer les pattes des divers volatiles qui faisaient leurs vies dans les airs. Il les trouvait veinards, eux qui n’avaient pas l’air de se faire énormément de soucis dans leurs minuscules boites crâniennes. Pas tellement plus que les civils d’en dessous qui respiraient le bonheur et que les quatre autres marines du toit qui n’en avaient vraisemblablement pas grand chose à cirer de ce qu’ils étaient en train de faire. A les voir tous, le commandant commençait à penser que c’était lui qui avait le plus de soucis sur cette île, voir même dans le monde ? Tout ça était fatiguant, autant que cet immobilisme vain qui allait à l’encontre de la nature edvanienne fondée sur l’action violente et meurtrière régulière. D’ici peu de temps, il faudra impérativement qu’il tue quelqu’un histoire d’assouvir un peu l’addiction qu’il s’en était fait sans s’en rendre compte. En conséquence de cet ennui partagé personne ne faisait correctement son devoir sur ce toit, si bien qu’une invasion barbare passerait sûrement inaperçu aux seuls yeux des guetteurs. Et alors qu’Edvan se creusait la tête pour résoudre tout ce cumul de problèmes, il se déconcentra une énième fois pour observer dans la grande rue en côte qui lui faisait face ce qui ressemblait à un roulage de pelles en puissance. Une scène intéressante qu’il pointa rapidement de ses jumelles, zoom maximum et décortication pointue de l’image forte en stimuli. Encore un gros laideron dans les bras d’une déesse ; comme la vie est injuste. Ils se sucèrent les langues pendant encore une petite minute avant que la belle ne conduise la bête à l’intérieur de son chez-elle et que les rues ne retombent dans l’inintérêt absolu. De par son flagrant dépit, Edvan abaissa mollement ses jumelles et les déposa sur le rebord, puis il y-croisa ses bras et y-déposa sa joue gauche avant de fermer les yeux pour un nouveau temps de quiétude ennuyeuse.
Aujourd’hui le vent se plaisait souvent à souffler de fraîches et fortes rafales de face, faisant régulièrement claquer les amples vêtements du commandant et lui ayant plus d’une fois fait refaire le nœud de son foulard plus par précautions abusives que par nécessité, et alors qu’une nouvelle bourrasque lui glaçait la joue droite il se remobilisa le temps de se baisser et de s’asseoir sur le sol dos au muret qui servait de bordure de toit. Mis à part pour sa grosse touffe qui dépassait encore partiellement du muret, le commandant put alors apprécier le confort d’être protégé du désagréable souffle givrant pendant que ses hommes se le prenaient en pleine poire. L’un d’entre eux toutefois fut hautement inspiré par la démarche du commandant et imita sa stratégie en se plaquant contre son muret pour atténuer la cruelle torture du vent, mais dès lors qu’il eut croisé le regard assassin de son officier il reprit conscience de son devoir et se redressa pour reprendre ses jumelles. Finalement la bourrasque stoppa son hurlement et s’estompa, mais Edvan ne prit pas la peine de se relever. Il restait là, installé sur ce qui lui semblait être un excellent fauteuil à observer la porte du toit, celle-ci qui les reliait à une construction cylindrique excentré avec un toit en coupole. Il était bien tenté de l’ouvrir pour voir ce qui se passait derrière ; sans doute rien du tout mais qu’importe, il voulait juste se tirer d’ici. Le tout était de trouver une excuse bidon à ses hommes histoire de maintenir des faux semblants de sérieux, mais il n’eut pas le temps de trouver quoique ce soit que la porte s’ouvrit sur le seul homme de cette île qu’Edvan soupçonnait d’avoir plus de soucis que lui.
C’était un jeunot qui devait tourner autour de la vingtaine, un blondinet à l’air aimable qui aurait pu faire un bon prince charmant sans ses grosses lunettes rondes d’intellos et avec des cheveux un peu moins bien peignés, et comment avait-il transformé son foulard en cravate ? Enfin, ce n’était pas vraiment le foulard de cet espèce d’intello qui intéressait Edvan mais plutôt la pochette cartonnée rouge qui se trouvait entre ses mains, et c’est plutôt pour lui que pour son moyen de transport que le commandant daigna bien se relever. Pendant que le jeunot comblait à un rythme inutilement lent la distance qui le séparait de son maître, Edvan agrippait le coin de son muret en pointant son visage à ses pieds, essayant de trouver la pose qui ferait le plus sentir à son serviteur qu’il n’était rien de plus qu’une merde. Finalement celui-ci arriva à hauteur du commandant et osa lui faire un salut de la main gauche avant de lui tendre mécaniquement le dossier d’une main tremblante. Edvan ne se permit pas de lui rendre son « salut » ni même de croiser son regard, il se contenta de récupérer le dossier sans un son et d’ouvrir ce dernier pour se plonger dans une lecture intéressante.
-… 8 heures dix : Haros mange une pomme… 8 heures douze : Haros se cure les dents… 8 heures quinze : Haros se fait mal au doigt…
…
C’est quoi ces conneries ?
Après quelques minutes de lecture cursive, le commandant perdit le faible espoir qu’il avait eu de trouver finalement quelque chose d’intéressant dans ce suivi. Lui qui s’était trouvé si génial en repérant la piste de cet ancien journaliste radié pour ses articles provocateurs, c’eut été trop simple de faire mouche. Quoique peut-être était-il simplement prudent, car il fallait le leur reconnaitre, ce réseau faisait preuve d’une admirable prudence et d’une parfaite discrétion depuis le début de leurs agissements. En fait, c’était tellement parfait que ça en devenait suspect. Mais le problème était qu’il devrait bientôt faire son premier rapport à ses supérieurs, et que s’il leur écrivait que l’enquête n’avait toujours pas avancé d’un pouce après un mois d'investigation, il risquerait de n’avoir pas gardé son grade de commandant très longtemps. Il avait tout foiré, il avait été trop passif en se contentant de ces deux pistes maigres faute d’imagination, et il se retrouvait à présent contraint à user de méthodes plus risquées. Il lui fallait impérativement trouver au moins un coupable, qu’importe qu’il le soit véritablement ou non. Le commandant referma lentement le dossier et regarda enfin son larbin dans les yeux juste au moment où celui-ci dévia son regard, puis il s’approcha de lui jusqu’à presque le coller. Depuis sa hauteur, il le fixait à la manière d’un assassin qui fixe sa victime juste avant de lui trancher la gorge, puis il écrasa la pochette sur son ventre pour la lui faire reprendre et se pencha à son oreille pour lui dire ce que les autres ne devaient pas entendre.
-...tu sais ce qu’il te reste à faire.
Il s’écarta un peu de son homme et lui tapa amicalement l’épaule de sa main, tout en la lui faisant craquer pour lui rappeler à quel point il lui était vivement déconseillé d’échouer. Le jeune blondinet semblait avoir tout compris du message dans son regard ; il acquiesça d'un geste timide de la tête et ce fut bien plus vite qu’en arrivant qu’il prit congé de son commandant et de ses guetteurs. Ce fut alors le cœur allégé qu’Edvan partit reprendre ses jumelles et se remit à scruter le ciel : cet intermède lui avait permis de confirmer qu’il y-avait bel et bien une personne dans les parages qui avait plus à s’en faire que lui, de même qu’il en serait bientôt pour ce très cher Monsieur Haros.
De toute façon c’était une affaire foirée d’avance, ce pourquoi Edvan ne pouvait se sentir beaucoup plus déçu qu’un gosse qui rate son château de cartes… après des centaines d’heures d’élaborations plus ou moins acharnées au demeurant. Actuellement, le commandant se trouvait mollement avachi contre le rebord du toit en portant avec peine sa paire de jumelles à ses yeux pour observer les pattes des divers volatiles qui faisaient leurs vies dans les airs. Il les trouvait veinards, eux qui n’avaient pas l’air de se faire énormément de soucis dans leurs minuscules boites crâniennes. Pas tellement plus que les civils d’en dessous qui respiraient le bonheur et que les quatre autres marines du toit qui n’en avaient vraisemblablement pas grand chose à cirer de ce qu’ils étaient en train de faire. A les voir tous, le commandant commençait à penser que c’était lui qui avait le plus de soucis sur cette île, voir même dans le monde ? Tout ça était fatiguant, autant que cet immobilisme vain qui allait à l’encontre de la nature edvanienne fondée sur l’action violente et meurtrière régulière. D’ici peu de temps, il faudra impérativement qu’il tue quelqu’un histoire d’assouvir un peu l’addiction qu’il s’en était fait sans s’en rendre compte. En conséquence de cet ennui partagé personne ne faisait correctement son devoir sur ce toit, si bien qu’une invasion barbare passerait sûrement inaperçu aux seuls yeux des guetteurs. Et alors qu’Edvan se creusait la tête pour résoudre tout ce cumul de problèmes, il se déconcentra une énième fois pour observer dans la grande rue en côte qui lui faisait face ce qui ressemblait à un roulage de pelles en puissance. Une scène intéressante qu’il pointa rapidement de ses jumelles, zoom maximum et décortication pointue de l’image forte en stimuli. Encore un gros laideron dans les bras d’une déesse ; comme la vie est injuste. Ils se sucèrent les langues pendant encore une petite minute avant que la belle ne conduise la bête à l’intérieur de son chez-elle et que les rues ne retombent dans l’inintérêt absolu. De par son flagrant dépit, Edvan abaissa mollement ses jumelles et les déposa sur le rebord, puis il y-croisa ses bras et y-déposa sa joue gauche avant de fermer les yeux pour un nouveau temps de quiétude ennuyeuse.
Aujourd’hui le vent se plaisait souvent à souffler de fraîches et fortes rafales de face, faisant régulièrement claquer les amples vêtements du commandant et lui ayant plus d’une fois fait refaire le nœud de son foulard plus par précautions abusives que par nécessité, et alors qu’une nouvelle bourrasque lui glaçait la joue droite il se remobilisa le temps de se baisser et de s’asseoir sur le sol dos au muret qui servait de bordure de toit. Mis à part pour sa grosse touffe qui dépassait encore partiellement du muret, le commandant put alors apprécier le confort d’être protégé du désagréable souffle givrant pendant que ses hommes se le prenaient en pleine poire. L’un d’entre eux toutefois fut hautement inspiré par la démarche du commandant et imita sa stratégie en se plaquant contre son muret pour atténuer la cruelle torture du vent, mais dès lors qu’il eut croisé le regard assassin de son officier il reprit conscience de son devoir et se redressa pour reprendre ses jumelles. Finalement la bourrasque stoppa son hurlement et s’estompa, mais Edvan ne prit pas la peine de se relever. Il restait là, installé sur ce qui lui semblait être un excellent fauteuil à observer la porte du toit, celle-ci qui les reliait à une construction cylindrique excentré avec un toit en coupole. Il était bien tenté de l’ouvrir pour voir ce qui se passait derrière ; sans doute rien du tout mais qu’importe, il voulait juste se tirer d’ici. Le tout était de trouver une excuse bidon à ses hommes histoire de maintenir des faux semblants de sérieux, mais il n’eut pas le temps de trouver quoique ce soit que la porte s’ouvrit sur le seul homme de cette île qu’Edvan soupçonnait d’avoir plus de soucis que lui.
C’était un jeunot qui devait tourner autour de la vingtaine, un blondinet à l’air aimable qui aurait pu faire un bon prince charmant sans ses grosses lunettes rondes d’intellos et avec des cheveux un peu moins bien peignés, et comment avait-il transformé son foulard en cravate ? Enfin, ce n’était pas vraiment le foulard de cet espèce d’intello qui intéressait Edvan mais plutôt la pochette cartonnée rouge qui se trouvait entre ses mains, et c’est plutôt pour lui que pour son moyen de transport que le commandant daigna bien se relever. Pendant que le jeunot comblait à un rythme inutilement lent la distance qui le séparait de son maître, Edvan agrippait le coin de son muret en pointant son visage à ses pieds, essayant de trouver la pose qui ferait le plus sentir à son serviteur qu’il n’était rien de plus qu’une merde. Finalement celui-ci arriva à hauteur du commandant et osa lui faire un salut de la main gauche avant de lui tendre mécaniquement le dossier d’une main tremblante. Edvan ne se permit pas de lui rendre son « salut » ni même de croiser son regard, il se contenta de récupérer le dossier sans un son et d’ouvrir ce dernier pour se plonger dans une lecture intéressante.
-… 8 heures dix : Haros mange une pomme… 8 heures douze : Haros se cure les dents… 8 heures quinze : Haros se fait mal au doigt…
…
C’est quoi ces conneries ?
Après quelques minutes de lecture cursive, le commandant perdit le faible espoir qu’il avait eu de trouver finalement quelque chose d’intéressant dans ce suivi. Lui qui s’était trouvé si génial en repérant la piste de cet ancien journaliste radié pour ses articles provocateurs, c’eut été trop simple de faire mouche. Quoique peut-être était-il simplement prudent, car il fallait le leur reconnaitre, ce réseau faisait preuve d’une admirable prudence et d’une parfaite discrétion depuis le début de leurs agissements. En fait, c’était tellement parfait que ça en devenait suspect. Mais le problème était qu’il devrait bientôt faire son premier rapport à ses supérieurs, et que s’il leur écrivait que l’enquête n’avait toujours pas avancé d’un pouce après un mois d'investigation, il risquerait de n’avoir pas gardé son grade de commandant très longtemps. Il avait tout foiré, il avait été trop passif en se contentant de ces deux pistes maigres faute d’imagination, et il se retrouvait à présent contraint à user de méthodes plus risquées. Il lui fallait impérativement trouver au moins un coupable, qu’importe qu’il le soit véritablement ou non. Le commandant referma lentement le dossier et regarda enfin son larbin dans les yeux juste au moment où celui-ci dévia son regard, puis il s’approcha de lui jusqu’à presque le coller. Depuis sa hauteur, il le fixait à la manière d’un assassin qui fixe sa victime juste avant de lui trancher la gorge, puis il écrasa la pochette sur son ventre pour la lui faire reprendre et se pencha à son oreille pour lui dire ce que les autres ne devaient pas entendre.
-...tu sais ce qu’il te reste à faire.
Il s’écarta un peu de son homme et lui tapa amicalement l’épaule de sa main, tout en la lui faisant craquer pour lui rappeler à quel point il lui était vivement déconseillé d’échouer. Le jeune blondinet semblait avoir tout compris du message dans son regard ; il acquiesça d'un geste timide de la tête et ce fut bien plus vite qu’en arrivant qu’il prit congé de son commandant et de ses guetteurs. Ce fut alors le cœur allégé qu’Edvan partit reprendre ses jumelles et se remit à scruter le ciel : cet intermède lui avait permis de confirmer qu’il y-avait bel et bien une personne dans les parages qui avait plus à s’en faire que lui, de même qu’il en serait bientôt pour ce très cher Monsieur Haros.
Dernière édition par Edvan le Dim 20 Juin - 15:20, édité 1 fois
Edvan- ● Marine ●
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Feuille Personnage
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Le manque, cette difficile chose que nous fait subir notre corps humain. Dès que nous aimons quelque chose, nous finissons forcèment par en manquer un jour, et ce jour venu, nous faisons tout pour l'avoir de nouveau. L'être vivant est si faible, mais nous sommes presque tous des êtres vivants, et nous souffrons en silence. Aujourd'hui, c'est le manque de violence qui est au rendez-vous, un manque vicieux qui vous dévore jusqu'à vous forcer à commettre l'irréparable: le meurtre. Tuer n'est pas aussi douloureux que l'on peut le supposer : le remord peut être violent, mais cela n'arrive plus souvent à ce corps. Il oublie vite, il oublie tout, il cache se qu'il ne veut avouer derrière des vêtements, un visage, un sourire, derrière l'apparence. Les apparences sont trompeuses, mais c'est derrière cet aspect que tout est reflété, et personne ne sait cacher parfaitement ses souffrances, son passé, son présent, ou sa vie.
C'est pour cela que, malgré son sourire amical et joyeux, Sachi souffre. Souffre de ne pas pouvoir éclater contre un mur le visage ridé de cet ancêtre qui lui demande de l'aide. Souffre de ne pouvoir faire ravaler son sourire insolent à cette gamine. Souffre de ne pouvoir enfoncer sa main dans les entrailles de cet imbécile qui tente d'infiltrer ses doigts sous son tee-shirt. Souriante, elle aide le grand-père à traverser la rue bondée, envoie un sourire franchement faux à la gamine, et fait un croche pied imperspectible au pervers qui s'écrase sur le sol sans comprendre pourquoi. On la connait dans la ville, elle est la ''bonne âme'', celle qui aide les autres sans rien demander en retour, les bons l'aime et les mauvais la craignent. (nan nan, j'ai arrêter d'admirer les super héros depuis longtemps ^^ c'est pas superwoman, c'est juste une apparence ! ) Sachi aime cette réputation, elle en profite vicieusement, elle aime qu'on la voit sous ce visage. Intérieurement, je précise, elle ricane bien. Mais bon, être l'idole de certains mioches et parfois répugnant, c'est pourquoi elle les ridiculise gentiment de temps en temps, histoire d'avoir la paix.
Sachi regarda le soleil pensive, il se couche peu à peu, la fraîcheur commence à se répendre, cela lui fait un bien fou, elle ne supporte pas vraiment la chaleur. Elle préfére le froid et la nuit. Ce n'est pourtant pas sa qui empèche ses supérieurs de la mettre dehors de surveillance, elle doit roder dans les bas-fonds de la ville à partir du milieu de l'après-midi juqu'à ce que la reléve arrive, et cette dernière prend tout son temps, elle ne se manifeste en générale qu'aux alentours de minuit voir plus tard encore. Le jour se couche tard, et c'est cette période de l'année que Sachi déteste le plus, elle ne peut pas profiter autant qu'elle le voudrait des étoiles et du noir. Même si cela lui donne une excuse pour rester enfermée la journée. Elle frissonna de froid et de plaisir, à cette partie de la nuit, elle n'était pas assez vêtue pour rester statique sans rien ressentir. Passant devant une vitrine elle se regarda (pour ne pas dire s'admira ^^). Elle avait mis ses habituels bas noirs, semi-opaques cette fois, ses bottes de cuir noir, un short en jean qui laissait apparaître ses porte-jartière, un top moulant noir et avait enfilé sur le tout une chemise noire à manches courtes lui descendant jusqu'à la moitié des cuisses, la laissant grande ouverte, la portant comme une veste. Elle avait mis des boucles d'oreilles, en croix renversées, et un pendentif, accroché à une simple chaine d'argent, en grenat. Elle passa une main dans ses méches rebelles, faisant cliqueter ses bracelets à son poignet.
Trop prévisible, l'attaque était trop prévisible, elle la vit arriver bien avant qu'elle la touche. Sachi ne fit qu'un petit mouvement pour l'éviter. Le poing rencontra la vitre et celle-ci se fissura. Se retournant, elle se retrouva face à un mec visiblement détestant la Marine.
« Alors... on se promène ?»
« Oui, et alors ?»
« C'est dangereux de se balader seule la nuit dans la rue... on peut y faire de mauvaises rencontres...»
Sur ces mots il siffla et quelques uns de ses amis débarquèrent pour former un cercle mauvais autour de la Marine. Coincée entre le mur et son interlocuteur, elle ne pouvait s'échapper de manière discrète à moins de ruser. Le sourire aux lévres, elle nargua ses opposants de manière très subtile mais aussi très insultante. Ils réagirent stupidement, même si se n'est pas la peine de le préciser vu qu'ils sont stupides dès le départ. Le cercle se resserra autour de la jeune femme. Vicieux et mauvais, pervers et malfaisant. Sachi donna un léger coup de coude dans la vitre derrière elle, cette dernière tomba en morceaux. La Marine se laissa tomber en même temps que le verre, s'en planta plusieurs morceaux dans le dos. Son sang coula, mais elle ne s'en soucia pas plus que nécessaire, trop occupée à renverser la situation de son côté, elle n'avait que quelques secondes pour profiter de l'effet de surprise. Bien qu'elle combatte à mains nues, elle n'eut aucun mal à prendre le dessus, enfonçant coudes, genoux et poings dans les parties les plus fragiles du corps humain. Ne se satifaisant pas du plaisir que procure un combat aussi minable, elle décida d'humilier un peu plus ses victimes, pas trop de moyens, elle ne pouvait pas les tuer, ils n'avaient pas vraiment nuits à son travail vu qu'elle avait fini son tour... Un massacre trop sanglant ne pourrait pas passer pour de simples reflexes dus à une attaque... Elle prit donc les crétins semi-assommés et les traina jusqu'au port, les balançant à la mer. Ils se rêveillèrent directement et la maudire, mais ils ne pouvaient rien faire, elle leur avait déjà tourné le dos et était partie. En embarquant avec elle leurs vêtements. Sachi les abandonna un peu plus loin. Et rentra à la base, elle allait devoir aller voir l'infirmière, cette dernière était vraiment folle et effrayante, non pas pour son apparence mais pour le plaisir que cette dernière éprouvé en voyant Sachi.
« Kyaha~ tu es venue Sachi~chan !»
Sachi eut un geste de recul, l'infirmière était toujours aussi familière, mais elle ne s'y habituait pas.
« Oh, mais tu es blessée »
Sachi manqua de s'enfuir en courant pour aller se faire soigner à l'hôpital de la ville, mais elle n'aurait pas le temps, et elle n'avait pas d'argent à dépenser pour soins alors qu'elle pouvait se faire soigner gratuitement, dans le fond, se n'était qu'un mauvais moment à passer.
Après un rapide examen visuel, l'infirmière, Ako, lui fit un énorme sourire qui ne plus pas du tout à la blessée.
« Depuis le temps que tu n'es pas venue... en plus de cette blessure à soigner je vais en profiter pour te faire un examen complet... ~»
Pas besoin de traduction, s'était sa manière de lui dire qu'il fallait qu'elle se déshabille entièrement. Passant derrière le paravent, Sachi enleva avec précautions ses vêtements tachés de sang. Prenant tout son temps, rien que pour le plaisir de faire rager l'infirmière, impatiente qu'elle était, elle finit par oublier la moindre pudeur et sauta sur Sachi.
De mouvements entraînés, elle la déshabilla complétement et l'embarqua sur la table d'auscultation. Malgré son air pur mais plein d'envies perverse, Ako était avant tout une infirmière de talent, et elle restait sérieuse tant qu'elle n'avait pas soigné sa victime. Les plaies recousues et désinfectées, elle pu jouer un peu avec le corps de sa patiente avant de la laisser partir, rouge de honte.
Il avait beau être très tard, Sachi n'avait pas vraiment envie de dormir, elle prit quand même les calmants de l'excitée et sombra comme une masse pour ne se rêveiller que bien plus tard, au milieu de la matinée. se dépéchant de s'habiller, elle prit directement le chemin du panneau, voir si elle avait une quelconque occupation programmée pour la journée. Rien de rien, elle prit néanmoins garde à l'information pour ses supérieurs, ils devaient chercher un oiseau avec une bague ou quelque chose du genre à la patte. Ils devaient s'ennuyer à mourir, en haut, en plus du vent glacial, il n'y avait absolument rien à par un vue, absolument immonde selon le point de vue de Sachi.
Motivée d'aider et de rendre service, elle fit un café et embarqua une boîte de petits gâteaux (une grande et grosse boîte), le tout sur un plateau d'argent, et elle monta jusqu'en haut, sans tribucher ni tomber une seule fois.
La prochaine fois elle penserait à mieux se vêtir, c'est ce que le vent lui souffla à l'oreille une fois en haut, mais bon, cela ferait stupide de redescendre, deplus, le froid sur les plaies faisait atrocement mal, mais peu importe. Bas, Short et au de maillot de bain, vraiment pas de quoi se promener en plein vent, réprimant ses frissons, Sachi se pencha vers le commandant, et lui servit une tasse avant de se baisser pour se mettre largement en dessous de lui et lui tendre le plateau de manière à se qu'il puisse se servir.
La pose était, certes, soumise, mais le regard sauvage qu'elle lançait à son supérieur montrait très bien qu'elle ne l'était pas elle, et qu'elle lui donnait juste le respect dû à son rang. Et qu'en aucun cas, il ne lui avait prouvé sa supériorité de quelque manière que se fut.
C'est pour cela que, malgré son sourire amical et joyeux, Sachi souffre. Souffre de ne pas pouvoir éclater contre un mur le visage ridé de cet ancêtre qui lui demande de l'aide. Souffre de ne pouvoir faire ravaler son sourire insolent à cette gamine. Souffre de ne pouvoir enfoncer sa main dans les entrailles de cet imbécile qui tente d'infiltrer ses doigts sous son tee-shirt. Souriante, elle aide le grand-père à traverser la rue bondée, envoie un sourire franchement faux à la gamine, et fait un croche pied imperspectible au pervers qui s'écrase sur le sol sans comprendre pourquoi. On la connait dans la ville, elle est la ''bonne âme'', celle qui aide les autres sans rien demander en retour, les bons l'aime et les mauvais la craignent. (nan nan, j'ai arrêter d'admirer les super héros depuis longtemps ^^ c'est pas superwoman, c'est juste une apparence ! ) Sachi aime cette réputation, elle en profite vicieusement, elle aime qu'on la voit sous ce visage. Intérieurement, je précise, elle ricane bien. Mais bon, être l'idole de certains mioches et parfois répugnant, c'est pourquoi elle les ridiculise gentiment de temps en temps, histoire d'avoir la paix.
Sachi regarda le soleil pensive, il se couche peu à peu, la fraîcheur commence à se répendre, cela lui fait un bien fou, elle ne supporte pas vraiment la chaleur. Elle préfére le froid et la nuit. Ce n'est pourtant pas sa qui empèche ses supérieurs de la mettre dehors de surveillance, elle doit roder dans les bas-fonds de la ville à partir du milieu de l'après-midi juqu'à ce que la reléve arrive, et cette dernière prend tout son temps, elle ne se manifeste en générale qu'aux alentours de minuit voir plus tard encore. Le jour se couche tard, et c'est cette période de l'année que Sachi déteste le plus, elle ne peut pas profiter autant qu'elle le voudrait des étoiles et du noir. Même si cela lui donne une excuse pour rester enfermée la journée. Elle frissonna de froid et de plaisir, à cette partie de la nuit, elle n'était pas assez vêtue pour rester statique sans rien ressentir. Passant devant une vitrine elle se regarda (pour ne pas dire s'admira ^^). Elle avait mis ses habituels bas noirs, semi-opaques cette fois, ses bottes de cuir noir, un short en jean qui laissait apparaître ses porte-jartière, un top moulant noir et avait enfilé sur le tout une chemise noire à manches courtes lui descendant jusqu'à la moitié des cuisses, la laissant grande ouverte, la portant comme une veste. Elle avait mis des boucles d'oreilles, en croix renversées, et un pendentif, accroché à une simple chaine d'argent, en grenat. Elle passa une main dans ses méches rebelles, faisant cliqueter ses bracelets à son poignet.
Trop prévisible, l'attaque était trop prévisible, elle la vit arriver bien avant qu'elle la touche. Sachi ne fit qu'un petit mouvement pour l'éviter. Le poing rencontra la vitre et celle-ci se fissura. Se retournant, elle se retrouva face à un mec visiblement détestant la Marine.
« Alors... on se promène ?»
« Oui, et alors ?»
« C'est dangereux de se balader seule la nuit dans la rue... on peut y faire de mauvaises rencontres...»
Sur ces mots il siffla et quelques uns de ses amis débarquèrent pour former un cercle mauvais autour de la Marine. Coincée entre le mur et son interlocuteur, elle ne pouvait s'échapper de manière discrète à moins de ruser. Le sourire aux lévres, elle nargua ses opposants de manière très subtile mais aussi très insultante. Ils réagirent stupidement, même si se n'est pas la peine de le préciser vu qu'ils sont stupides dès le départ. Le cercle se resserra autour de la jeune femme. Vicieux et mauvais, pervers et malfaisant. Sachi donna un léger coup de coude dans la vitre derrière elle, cette dernière tomba en morceaux. La Marine se laissa tomber en même temps que le verre, s'en planta plusieurs morceaux dans le dos. Son sang coula, mais elle ne s'en soucia pas plus que nécessaire, trop occupée à renverser la situation de son côté, elle n'avait que quelques secondes pour profiter de l'effet de surprise. Bien qu'elle combatte à mains nues, elle n'eut aucun mal à prendre le dessus, enfonçant coudes, genoux et poings dans les parties les plus fragiles du corps humain. Ne se satifaisant pas du plaisir que procure un combat aussi minable, elle décida d'humilier un peu plus ses victimes, pas trop de moyens, elle ne pouvait pas les tuer, ils n'avaient pas vraiment nuits à son travail vu qu'elle avait fini son tour... Un massacre trop sanglant ne pourrait pas passer pour de simples reflexes dus à une attaque... Elle prit donc les crétins semi-assommés et les traina jusqu'au port, les balançant à la mer. Ils se rêveillèrent directement et la maudire, mais ils ne pouvaient rien faire, elle leur avait déjà tourné le dos et était partie. En embarquant avec elle leurs vêtements. Sachi les abandonna un peu plus loin. Et rentra à la base, elle allait devoir aller voir l'infirmière, cette dernière était vraiment folle et effrayante, non pas pour son apparence mais pour le plaisir que cette dernière éprouvé en voyant Sachi.
« Kyaha~ tu es venue Sachi~chan !»
Sachi eut un geste de recul, l'infirmière était toujours aussi familière, mais elle ne s'y habituait pas.
« Oh, mais tu es blessée »
Sachi manqua de s'enfuir en courant pour aller se faire soigner à l'hôpital de la ville, mais elle n'aurait pas le temps, et elle n'avait pas d'argent à dépenser pour soins alors qu'elle pouvait se faire soigner gratuitement, dans le fond, se n'était qu'un mauvais moment à passer.
Après un rapide examen visuel, l'infirmière, Ako, lui fit un énorme sourire qui ne plus pas du tout à la blessée.
« Depuis le temps que tu n'es pas venue... en plus de cette blessure à soigner je vais en profiter pour te faire un examen complet... ~»
Pas besoin de traduction, s'était sa manière de lui dire qu'il fallait qu'elle se déshabille entièrement. Passant derrière le paravent, Sachi enleva avec précautions ses vêtements tachés de sang. Prenant tout son temps, rien que pour le plaisir de faire rager l'infirmière, impatiente qu'elle était, elle finit par oublier la moindre pudeur et sauta sur Sachi.
De mouvements entraînés, elle la déshabilla complétement et l'embarqua sur la table d'auscultation. Malgré son air pur mais plein d'envies perverse, Ako était avant tout une infirmière de talent, et elle restait sérieuse tant qu'elle n'avait pas soigné sa victime. Les plaies recousues et désinfectées, elle pu jouer un peu avec le corps de sa patiente avant de la laisser partir, rouge de honte.
Il avait beau être très tard, Sachi n'avait pas vraiment envie de dormir, elle prit quand même les calmants de l'excitée et sombra comme une masse pour ne se rêveiller que bien plus tard, au milieu de la matinée. se dépéchant de s'habiller, elle prit directement le chemin du panneau, voir si elle avait une quelconque occupation programmée pour la journée. Rien de rien, elle prit néanmoins garde à l'information pour ses supérieurs, ils devaient chercher un oiseau avec une bague ou quelque chose du genre à la patte. Ils devaient s'ennuyer à mourir, en haut, en plus du vent glacial, il n'y avait absolument rien à par un vue, absolument immonde selon le point de vue de Sachi.
Motivée d'aider et de rendre service, elle fit un café et embarqua une boîte de petits gâteaux (une grande et grosse boîte), le tout sur un plateau d'argent, et elle monta jusqu'en haut, sans tribucher ni tomber une seule fois.
La prochaine fois elle penserait à mieux se vêtir, c'est ce que le vent lui souffla à l'oreille une fois en haut, mais bon, cela ferait stupide de redescendre, deplus, le froid sur les plaies faisait atrocement mal, mais peu importe. Bas, Short et au de maillot de bain, vraiment pas de quoi se promener en plein vent, réprimant ses frissons, Sachi se pencha vers le commandant, et lui servit une tasse avant de se baisser pour se mettre largement en dessous de lui et lui tendre le plateau de manière à se qu'il puisse se servir.
La pose était, certes, soumise, mais le regard sauvage qu'elle lançait à son supérieur montrait très bien qu'elle ne l'était pas elle, et qu'elle lui donnait juste le respect dû à son rang. Et qu'en aucun cas, il ne lui avait prouvé sa supériorité de quelque manière que se fut.
Dernière édition par Sachi le Ven 12 Fév - 20:26, édité 1 fois
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Au fur et à mesure que le temps coulait, l’assiduité à la tâche d’intercepter un message ennemi s’envolait de l’esprit d’Edvan de même manière que s’y prenaient les gracieuses hirondelles observées dans les jumelles. Elles étaient une bonne trentaine à se réunir à 12 heures pour tourner autour d’un axe vertical sans autre but visible que de voler, toutes tellement synchros dans leurs mouvements qu’on avait l’impression que le groupe ne comportait qu’un seul esprit. C’était un peu la vision idéale que pouvait se faire l’armée de l’armée, laisser les hommes faire comme ils l’entendaient jusqu’à sonner le rassemblement, ce moment fantastique ou toute sorte d’individualisme disparait ; à ça près qu’y-dérogeaient à la règle les officiers supérieurs qui servaient de chefs d’orchestre à leurs hommes. Il fallait l’avouer, pour ce qui était de l’esprit de cohésion, les cerveaux humains étaient bien en deçà de ceux de ces imbéciles d’hirondelles. En plus de cela c’étaient des oiseaux aux capacités de vols assez impressionnantes pour leurs faibles tailles, possédant une morphologie remarquablement aérodynamique, et bien sûr, rien que le mot voler peut suffire à rendre jaloux la gent humaine. De biens admirables bêtes. Un peu plus bas dans le ciel, il y-avait ces grosses boules de graisses au vol lourd et disgracieux, requérant des battements d’ailes bien plus amples et fréquents que leurs camarades, espèce sans charme et facilement amadouable par l’humain. De biens piètres bestiaux, qui avaient tout à envier des hirondelles et rien à leur donner excepté leurs germes. Mais c’était à eux qu’on avait eu la tendance de confier le sort des guerres, de par leur seule capacité louable qu’est de toujours retrouver son maître par delà terres et mers. Et le tableau se finit par les mouettes, contrôlant zones hautes et basses, plus grandes plus belles et plus fortes que tous les autres oiseaux, l’espèce dominante du monde et ne cessant d’accroître son influence au fur et à mesure que se répandent les oiseaux pirates. Le commandant Edvan commençait de plus en plus à s’enticher de ses observations, un peu moins ennuyeuses qu’il ne l’avait présumé au final. Mais tout de même, si rien ne se passait d’ici de brefs délais il se verrait dans l’obligation de quitter les lieux et de laisser le soin des observations à l’incompétence de ses hommes.
Cette sensation d’ennui réapparu bien plus vite que prévu, à cause de ce maudit vent qui ne prenait pas de pause peut-être, ou simplement parce qu’Edvan avait fait la fatale erreur d’y repenser. Sans prendre plus de décisions, le commandant baissa ses jumelles et se mit lentement à tourner la tête en direction de la porte de sortie, la regardant moins d’une seconde avant de se replonger dans les observations du ciel. Puis il baissa à nouveau ses jumelles, se remit à faire pivoter son cou plus lentement cette fois pour faire l’inspection minutieuse de ses quatre associés. L’un d’entre eux avait les deux coudes sur le rebord, jumelles en main qui servaient vraisemblablement plus à camoufler ses yeux clos qu’à guetter les oiseaux. C’était plutôt futé, à ça près que le coulis de bave ne laissait personne dupe. Les trois autres semblaient plutôt sérieux mais sûrement plus motivés par la peur du gendarme qu’autre chose ; dès que leur officier les laisserait ça serait le foutoir. Tant pis, cette piste était sans valeur de toute façon. Et alors qu’il cherchait une excuse un peu plus durable qu’une pose popo pour prendre congé, un nouvel arrivant assez singulier les rejoignit.
En entendant la porte s’ouvrir, Edvan s’y tourna et ce fut une visite assez sidérante qu’il reçut, tout en lui provoquant une impression de déjà-vu, quelque chose qu’il voyait fréquemment en rêves. L’officier s’efforçait de garder sa bouche close et de ne pas glousser, mais ses yeux arrondis avaient du mal à se détacher des pectoraux du visiteur. L’art de s’exhiber, il croyait en être un maître mais là c’était difficile de relancer. Pour faire passer sa salive avec subtile discrétion il feignit de se racler la gorge et avala plus ou moins au milieu de l’opération, puis il se retourna face à la ville en fixant un point flou sans s’en intéresser un instant. Les premières impressions avaient été fort agréables, mais à côté de ça il y-avait deux trois choses d’étrange dans cette visite. Cette jeune fille ne portait pas d’uniforme marine ni ce qui pourrait s’y apparenter même de très loin, et aucun civil, surtout de ce genre là n’avait accès à ce toit. Et ces diverses marques de coupures, qu’étaient-elles ? Peut-être un ancien client aux procédés détestables, ou, si elle était de la maison il s’agissait sûrement plutôt, d’héroïques blessures de guerres. Il en demeurait que si elle était marine, ce qui restait le plus probable, elle n’avait pas l’air très informée des diverses règles disciplinaires des militaires, à moins qu’elle ne fasse partie de ces mouvements contestataires improvisés et parfaitement stupides. Mais ce qu’elle avait rapporté ressemblait moins à une pancarte qu’à un plateau petit déj' avec cafetière, tasse et un artefact mystérieux ressemblant à une boite.
Quand elle eut rejoint Edvan, elle déversa partie du contenu de la cafetière dans la tasse et la remit dans les mains de l’officier pour ensuite se pencher jusqu’à bien bas, comme un cerf le fait face à son seigneur. Cette attitude fit forcément sourire Edvan ; bien qu’il n’ait rien d’un salut militaire ce geste de soumission était fort amusant, même si malheureusement il n’avait absolument rien de naturel à voir le regard provocateur qui s’en joignait. Edvan commençait enfin à voir une logique dans tout ça, à tord ou à raison, mais il semblait que la jeune fille ait trouvé la méthode pour aborder et adopter un officier supérieur bien comme il le faut. Et cette pensée rendait le commandant plus que méfiant. Il porta la tasse jusqu’à son visage et en observa de près le contenu puis en respira l’arôme, se demandant si à son parfum n’avait pas été rajouté un peu d’arsenic ou autre poison mortel. Après tout, ce genre de visite était trop suspecte, et peut-être se rapprochait-il plus du réseau qu’il ne le pensait. Pour ne laisser paraître sa paranoïa il souffla un peu sur son café, bien que déjà le vent s’en chargeait plutôt efficacement et il déposa la tasse sur le muret sans en avoir bu, puis il se tourna vers la boite suspecte qui restait sur le plateau et sur laquelle il posa une main. Une boite piégée peut-être… non, des biscuits. Pleins de biscuits, assez pour partager avec les hommes, mais trop peu pour donner à Edvan cette bonté d’âme. L’officier souffla un bon coup après l’ouverture de la boite, comme soulagé d’être toujours en vie, puis il prit le plateau des mains de la jeune fille et le déposa sur le muret. Tout ce stress n’était vraiment pas agréable, et il se surprenait lui-même de l’avoir senti : encore ce travail pourri qui lui prenait la tête. Mais une fille qui sert des biscuits et du café à un supérieur en maillot de bain restait tout de même un tant soi peu incompréhensible.
-Que d’efforts pour moi, mademoiselle. Peut-on savoir qui vous êtes ?
Il restait encore beaucoup de doutes dans la voix de l’officier, mais tant qu’il ne touchait pas aux biscuits ou au café il ne craignait plus grand-chose pour sa vie. Cette pauvre fille supportait le froid mordant des forts vents d’altitudes en cette tenue et ce juste pour satisfaire la perversité des marines du toit, et c’en était admirable. De voir le corps de la jeune fille frissonnant et hérissé par cette fraicheur relevée, Edvan en serait presque touché comme il le montra d'un petit rire sarcastique. Mais au-delà de cela, de ce corps il ne pouvait qu’apprécier les formes d’une féminité irréprochable, sur lequel résidait un fort séduisant minois de sauvageonne qui risquait de visiter quelques-uns de ses futurs rêves. Et l’officier n’était pas le seul à s’être focalisée sur la nouvelle venue, car à en voir les différentes manières qu’avaient ses hommes de la regarder… il en restait tout de même un qui s’indifférait de tout cela, occupé qu’il était à roupiller en toute discrétion. C’était scandaleusement impoli de sa part, et Edvan ne le permit pas. L’officier racla donc un peu de la main le rebord et en récolta quelques grains pierreux qu’il lança sur le tire-au flanc, celui-ci qui se réveilla avec de grands gestes paniqués jusqu’à s’arrêter devant Edvan, et surtout devant celle qui se trouvait à ses côtés, avec un manque total de charisme dans sa pause. Mais il fut bien vite repris par le regard oppresseur de son chef.
-Quelle est cette attitude soldat ? Vous oser garder votre chemise et votre pantalon alors que cette pauvre enfant meurt de froid ?
L’officier avança sur son homme d’un pas lent et avec une faciès plutôt agressif provoquant chez lui inquiétudes et questionnements visibles, et dès lors qu’il accéléra le pas le soldat commença à se dévêtir. Il leur présenta donc un épouvantable striptease et fit tomber au sol pantalon et chemise, les ramassa et les déposa dans les bras que lui tendait Edvan. L’homme à présent en caleçon suppliait son officier du regard de le laisser aller chercher une nouvelle tenue mais ce dernier lui adressa une lente négation de la tête, puis il rebroussa chemin pour apporter ces deux vêtements à la jeune fille. Il jeta le tout aux pieds de celle-ci et fit signe à ses hommes de reprendre leurs observations. Certes, cet uniforme était hideux et avait été porté par un mâle pas très beau il y-avait peu de cela, mais il était surtout obligatoire.
-Et voilà. Grâce à la gentillesse de mon homme ils sont vôtres.
Cette sensation d’ennui réapparu bien plus vite que prévu, à cause de ce maudit vent qui ne prenait pas de pause peut-être, ou simplement parce qu’Edvan avait fait la fatale erreur d’y repenser. Sans prendre plus de décisions, le commandant baissa ses jumelles et se mit lentement à tourner la tête en direction de la porte de sortie, la regardant moins d’une seconde avant de se replonger dans les observations du ciel. Puis il baissa à nouveau ses jumelles, se remit à faire pivoter son cou plus lentement cette fois pour faire l’inspection minutieuse de ses quatre associés. L’un d’entre eux avait les deux coudes sur le rebord, jumelles en main qui servaient vraisemblablement plus à camoufler ses yeux clos qu’à guetter les oiseaux. C’était plutôt futé, à ça près que le coulis de bave ne laissait personne dupe. Les trois autres semblaient plutôt sérieux mais sûrement plus motivés par la peur du gendarme qu’autre chose ; dès que leur officier les laisserait ça serait le foutoir. Tant pis, cette piste était sans valeur de toute façon. Et alors qu’il cherchait une excuse un peu plus durable qu’une pose popo pour prendre congé, un nouvel arrivant assez singulier les rejoignit.
En entendant la porte s’ouvrir, Edvan s’y tourna et ce fut une visite assez sidérante qu’il reçut, tout en lui provoquant une impression de déjà-vu, quelque chose qu’il voyait fréquemment en rêves. L’officier s’efforçait de garder sa bouche close et de ne pas glousser, mais ses yeux arrondis avaient du mal à se détacher des pectoraux du visiteur. L’art de s’exhiber, il croyait en être un maître mais là c’était difficile de relancer. Pour faire passer sa salive avec subtile discrétion il feignit de se racler la gorge et avala plus ou moins au milieu de l’opération, puis il se retourna face à la ville en fixant un point flou sans s’en intéresser un instant. Les premières impressions avaient été fort agréables, mais à côté de ça il y-avait deux trois choses d’étrange dans cette visite. Cette jeune fille ne portait pas d’uniforme marine ni ce qui pourrait s’y apparenter même de très loin, et aucun civil, surtout de ce genre là n’avait accès à ce toit. Et ces diverses marques de coupures, qu’étaient-elles ? Peut-être un ancien client aux procédés détestables, ou, si elle était de la maison il s’agissait sûrement plutôt, d’héroïques blessures de guerres. Il en demeurait que si elle était marine, ce qui restait le plus probable, elle n’avait pas l’air très informée des diverses règles disciplinaires des militaires, à moins qu’elle ne fasse partie de ces mouvements contestataires improvisés et parfaitement stupides. Mais ce qu’elle avait rapporté ressemblait moins à une pancarte qu’à un plateau petit déj' avec cafetière, tasse et un artefact mystérieux ressemblant à une boite.
Quand elle eut rejoint Edvan, elle déversa partie du contenu de la cafetière dans la tasse et la remit dans les mains de l’officier pour ensuite se pencher jusqu’à bien bas, comme un cerf le fait face à son seigneur. Cette attitude fit forcément sourire Edvan ; bien qu’il n’ait rien d’un salut militaire ce geste de soumission était fort amusant, même si malheureusement il n’avait absolument rien de naturel à voir le regard provocateur qui s’en joignait. Edvan commençait enfin à voir une logique dans tout ça, à tord ou à raison, mais il semblait que la jeune fille ait trouvé la méthode pour aborder et adopter un officier supérieur bien comme il le faut. Et cette pensée rendait le commandant plus que méfiant. Il porta la tasse jusqu’à son visage et en observa de près le contenu puis en respira l’arôme, se demandant si à son parfum n’avait pas été rajouté un peu d’arsenic ou autre poison mortel. Après tout, ce genre de visite était trop suspecte, et peut-être se rapprochait-il plus du réseau qu’il ne le pensait. Pour ne laisser paraître sa paranoïa il souffla un peu sur son café, bien que déjà le vent s’en chargeait plutôt efficacement et il déposa la tasse sur le muret sans en avoir bu, puis il se tourna vers la boite suspecte qui restait sur le plateau et sur laquelle il posa une main. Une boite piégée peut-être… non, des biscuits. Pleins de biscuits, assez pour partager avec les hommes, mais trop peu pour donner à Edvan cette bonté d’âme. L’officier souffla un bon coup après l’ouverture de la boite, comme soulagé d’être toujours en vie, puis il prit le plateau des mains de la jeune fille et le déposa sur le muret. Tout ce stress n’était vraiment pas agréable, et il se surprenait lui-même de l’avoir senti : encore ce travail pourri qui lui prenait la tête. Mais une fille qui sert des biscuits et du café à un supérieur en maillot de bain restait tout de même un tant soi peu incompréhensible.
-Que d’efforts pour moi, mademoiselle. Peut-on savoir qui vous êtes ?
Il restait encore beaucoup de doutes dans la voix de l’officier, mais tant qu’il ne touchait pas aux biscuits ou au café il ne craignait plus grand-chose pour sa vie. Cette pauvre fille supportait le froid mordant des forts vents d’altitudes en cette tenue et ce juste pour satisfaire la perversité des marines du toit, et c’en était admirable. De voir le corps de la jeune fille frissonnant et hérissé par cette fraicheur relevée, Edvan en serait presque touché comme il le montra d'un petit rire sarcastique. Mais au-delà de cela, de ce corps il ne pouvait qu’apprécier les formes d’une féminité irréprochable, sur lequel résidait un fort séduisant minois de sauvageonne qui risquait de visiter quelques-uns de ses futurs rêves. Et l’officier n’était pas le seul à s’être focalisée sur la nouvelle venue, car à en voir les différentes manières qu’avaient ses hommes de la regarder… il en restait tout de même un qui s’indifférait de tout cela, occupé qu’il était à roupiller en toute discrétion. C’était scandaleusement impoli de sa part, et Edvan ne le permit pas. L’officier racla donc un peu de la main le rebord et en récolta quelques grains pierreux qu’il lança sur le tire-au flanc, celui-ci qui se réveilla avec de grands gestes paniqués jusqu’à s’arrêter devant Edvan, et surtout devant celle qui se trouvait à ses côtés, avec un manque total de charisme dans sa pause. Mais il fut bien vite repris par le regard oppresseur de son chef.
-Quelle est cette attitude soldat ? Vous oser garder votre chemise et votre pantalon alors que cette pauvre enfant meurt de froid ?
L’officier avança sur son homme d’un pas lent et avec une faciès plutôt agressif provoquant chez lui inquiétudes et questionnements visibles, et dès lors qu’il accéléra le pas le soldat commença à se dévêtir. Il leur présenta donc un épouvantable striptease et fit tomber au sol pantalon et chemise, les ramassa et les déposa dans les bras que lui tendait Edvan. L’homme à présent en caleçon suppliait son officier du regard de le laisser aller chercher une nouvelle tenue mais ce dernier lui adressa une lente négation de la tête, puis il rebroussa chemin pour apporter ces deux vêtements à la jeune fille. Il jeta le tout aux pieds de celle-ci et fit signe à ses hommes de reprendre leurs observations. Certes, cet uniforme était hideux et avait été porté par un mâle pas très beau il y-avait peu de cela, mais il était surtout obligatoire.
-Et voilà. Grâce à la gentillesse de mon homme ils sont vôtres.
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Sachi se réinclina, elle prit les vêtements à ses pieds avec dégoût, son supérieur n'était pas un crétin, il avait pu voir au premier coup d'oeil qu'elle n'était pas si obéissante qu'elle le laissait parraître. Ignorant royalement les regards des autres observateurs, elle resta fixée sur Edvan. Elle faisait partie de la Marine, pourtant il avait été méfiant, il n'avait pas bu de café ni mangé le moindre gâteau.
-Et voilà. Grâce à la gentillesse de mon homme ils sont votres.
Intérieurement, Sachi ricana, c'est vrai que cet homme avait été incroyablement charmant de lui donner ses vêtements, si il ne s'était pas senti obligé de le faire pour ne pas déplaire à son commandant. La jeune femme redonna le pantalon à l'officier, gardant la chemise, cachant son corps découvert aux yeux des autres, affichant son appartenance à la Marine.
« Le pantalon est inutile, je ne vais pas me changer complétement devant vous, le plus important c'est que je porte le blason, et que votre officier soit décent. »
La dénudée enfin couverte se servit un tasse de café, et en bu une petite gorgée, montrant d'une manière pas forcément subtile qu'elle ne l'avait pas empoisonné, ou alors qu'elle prenait le risque de se rendre malade voir de se tuer dans l'espoir de réduire le nombres de Marines vraiment puissants. Mais elle n'est pas suicidaire, ou tout du moins, un suicide de ce genre ne lui rapporterait rien.
Son regard se fixa sur les oiseaux, son visage si soumis au regard insolent se voila d'une douce mélancolie. Ils étaient libres eux, ils n'ont personne à qui ils doivent rendre des comptes. Ils sont indépendant, et ils ont ce que l'homme ne possèdera jamais, la capacité de voler. Même si certain pouvoirs permettent à certains hommes de voler, il n'en va pas de même pour toute la race humaine et autres dérivés. Cloitrés au sol, sous l'aridité et le sang qui le recouvre, sans le moindre espoir de s'évader. La terre est une prison, l'eau et le ciel sont la liberté. La terre et la mer son surveillées par ceux qui se prennent pour des oiseaux, la Marine, dont l'emblème est le mouette, affichant une supériorité sur les éléments. Mais ils ne sont pas supérieurs, ils sont faibles, ils tentent de faire régner une autorité sans arrêt bafouée. Ils finiront par tomber. Ils n'ont aucuns alliés, que des opposants : Révolutionnaires, Pirates, tous les défis. Même les civils finissent par préférer flirter avec la révolution plutôt que de les aider eux. Comme c'est dur d'être seul... comme c'est exaltant de n'avoir que des opposants... comme être Marine est un plaisir étrange, surtout quand on sait qu'on ne finira qu'avec des ennemis, trahir est un choix dangereux. Un choix qui conduira à la mort... un choix... un choix qu'on ne choisit généralement pas.
Ces pensées s'envolèrent quand elle reprit conscience que ce n'était ni le lieu ni le moment de s'abandonner à ce genre de pensées. Son état pensif n'avait pas duré plus de quelques minutes, mais suffisament pour que cela puisse intriguer certaines personnes.
« Sachi~chan ! »
La jeune femme posa sa tasse sur le rebord en soupirant, ça devait finir par arriver, elle n'allait pas lui laisser la paix... Composant un gentil sourire, Sachi se retourna.
« Oui Ako~chan ? »
« Tu ne dois pas sortir en plein vent avec un dos dans cet état ! Tu aurais dû venir me demander mon avis ! Et comme personne ne venait me voir pour guérir une blessure j'ai changé avec l'autre infirmier ! Et je t'ai cherchée partout ! Et c'est là que je te retrouve ! »
Sachi devait l'arrêter rapidement, car la si mignonne infirmière risquait de lui sauter dessus, elle avait pris avec elle son matériel... et ce n'était pas le moment de se faire ausculter par une femme perverse.
Car malgrès son air jeune, Ako avait dépassé ses vingt ans depuis sept années. Ses longs cheveux blond venitien étant attachés, par des rubans rose, en deux couettes, son teint légérement rosé et ses grands yeux verts, ses formes pas spécialement accentuées mais d'une belle forme, sa manière de se comporter, ses petits sabots blanc qui transformaient ses cent cinquante deux centimètre en cent cinquante sept, la rendaient extrémement mignonne et adorable. Mais elle avait un caractère assez particulier... à force de soigner – chose qu'on lui avait appris dès son plus jeune âge – au sein de la Marine, elle avait vu tellement d'homme dénudés et gravement blessés passer sous ses yeux qu'elle en était devenue hermétique à tout admiration ou plaisir à les regarder – une des raisons pourquoi on la garda si longtemps à ce poste sans qu'il n'y ait de détournement d'attention ou histoire de coeur stupide entre les militaires. Mais un beau jour débarqua Sachi... elle découvrit donc le plaisir de regarder les filles... au grand désespoire de la nouvelle recrue soudainement agressée. Bref, ceci n'est pas la présentation d'Ako, mais un rp !
Sachi n'eut rien le temps de faire, en quelques gestes rapides l'infirmière lui enleva la chemise et la fit s'agenouiller pour qu'elle soit à un niveau pratique pour qu'elle travail.
« Si je ne te fais pas allonger c'est que tu risques d'avoir froid sur ce sol glaçé~ »
« Ako~chan... il y a des gens... »
« Tu n'avais qu'à m'écouter, ou plutôt venir me voir... »
Finalement, Sachi avait bien fait de mettre un haut de maillot de bain... cela évitait à Ako de la déshabiller complétement comme à son habitude. C'était extrément humiliant d'être ainsi dominée par une naine... mais Sachi ne râla pas, Ako est et sera la seule personne à pouvoir la maîtriser ainsi, et si elle devait lutter à mort, la combattante gagnerait. Si elle ne lui faisait pas de mal actuellement, c'est qu'elle l'appréciait, mais si elle se mettait au travers de son chemin dans la quète de la destruction de la Marine, elle mourra.
Assise sur ses talons, le dos vouté, elle ferma les yeux et se concentra sur les mains d'Ako, petites et douées, quand elle ne sentit plus leur contact, elle rouvrit les yeux pour voir la naine la serrer contre elle, la tête dans sa poitrine, fourrant son nez pile au milieu. Rouge, Sachi la repoussa doucement.
« Continue encore de grandir ou arrête toi, moi dans les deux cas j'aime. »
Remettant en place son haut de maillot de bain quelque peu déplacé par les papouilles de l'infirmière. Cette dernière était repartie aussi rapidement qu'elle était arrivée... Rougissante, elle se redressa complétement et s'excusa auprès de son commandant pour cette intervention quelque peu imprévue. Demandant si pour sa santé, il accepterait de continuer de discuter à l'intérieur, histoire de ne pas avoir à subir une autre attaque de ce genre.
-Et voilà. Grâce à la gentillesse de mon homme ils sont votres.
Intérieurement, Sachi ricana, c'est vrai que cet homme avait été incroyablement charmant de lui donner ses vêtements, si il ne s'était pas senti obligé de le faire pour ne pas déplaire à son commandant. La jeune femme redonna le pantalon à l'officier, gardant la chemise, cachant son corps découvert aux yeux des autres, affichant son appartenance à la Marine.
« Le pantalon est inutile, je ne vais pas me changer complétement devant vous, le plus important c'est que je porte le blason, et que votre officier soit décent. »
La dénudée enfin couverte se servit un tasse de café, et en bu une petite gorgée, montrant d'une manière pas forcément subtile qu'elle ne l'avait pas empoisonné, ou alors qu'elle prenait le risque de se rendre malade voir de se tuer dans l'espoir de réduire le nombres de Marines vraiment puissants. Mais elle n'est pas suicidaire, ou tout du moins, un suicide de ce genre ne lui rapporterait rien.
Son regard se fixa sur les oiseaux, son visage si soumis au regard insolent se voila d'une douce mélancolie. Ils étaient libres eux, ils n'ont personne à qui ils doivent rendre des comptes. Ils sont indépendant, et ils ont ce que l'homme ne possèdera jamais, la capacité de voler. Même si certain pouvoirs permettent à certains hommes de voler, il n'en va pas de même pour toute la race humaine et autres dérivés. Cloitrés au sol, sous l'aridité et le sang qui le recouvre, sans le moindre espoir de s'évader. La terre est une prison, l'eau et le ciel sont la liberté. La terre et la mer son surveillées par ceux qui se prennent pour des oiseaux, la Marine, dont l'emblème est le mouette, affichant une supériorité sur les éléments. Mais ils ne sont pas supérieurs, ils sont faibles, ils tentent de faire régner une autorité sans arrêt bafouée. Ils finiront par tomber. Ils n'ont aucuns alliés, que des opposants : Révolutionnaires, Pirates, tous les défis. Même les civils finissent par préférer flirter avec la révolution plutôt que de les aider eux. Comme c'est dur d'être seul... comme c'est exaltant de n'avoir que des opposants... comme être Marine est un plaisir étrange, surtout quand on sait qu'on ne finira qu'avec des ennemis, trahir est un choix dangereux. Un choix qui conduira à la mort... un choix... un choix qu'on ne choisit généralement pas.
Ces pensées s'envolèrent quand elle reprit conscience que ce n'était ni le lieu ni le moment de s'abandonner à ce genre de pensées. Son état pensif n'avait pas duré plus de quelques minutes, mais suffisament pour que cela puisse intriguer certaines personnes.
« Sachi~chan ! »
La jeune femme posa sa tasse sur le rebord en soupirant, ça devait finir par arriver, elle n'allait pas lui laisser la paix... Composant un gentil sourire, Sachi se retourna.
« Oui Ako~chan ? »
« Tu ne dois pas sortir en plein vent avec un dos dans cet état ! Tu aurais dû venir me demander mon avis ! Et comme personne ne venait me voir pour guérir une blessure j'ai changé avec l'autre infirmier ! Et je t'ai cherchée partout ! Et c'est là que je te retrouve ! »
Sachi devait l'arrêter rapidement, car la si mignonne infirmière risquait de lui sauter dessus, elle avait pris avec elle son matériel... et ce n'était pas le moment de se faire ausculter par une femme perverse.
Car malgrès son air jeune, Ako avait dépassé ses vingt ans depuis sept années. Ses longs cheveux blond venitien étant attachés, par des rubans rose, en deux couettes, son teint légérement rosé et ses grands yeux verts, ses formes pas spécialement accentuées mais d'une belle forme, sa manière de se comporter, ses petits sabots blanc qui transformaient ses cent cinquante deux centimètre en cent cinquante sept, la rendaient extrémement mignonne et adorable. Mais elle avait un caractère assez particulier... à force de soigner – chose qu'on lui avait appris dès son plus jeune âge – au sein de la Marine, elle avait vu tellement d'homme dénudés et gravement blessés passer sous ses yeux qu'elle en était devenue hermétique à tout admiration ou plaisir à les regarder – une des raisons pourquoi on la garda si longtemps à ce poste sans qu'il n'y ait de détournement d'attention ou histoire de coeur stupide entre les militaires. Mais un beau jour débarqua Sachi... elle découvrit donc le plaisir de regarder les filles... au grand désespoire de la nouvelle recrue soudainement agressée. Bref, ceci n'est pas la présentation d'Ako, mais un rp !
Sachi n'eut rien le temps de faire, en quelques gestes rapides l'infirmière lui enleva la chemise et la fit s'agenouiller pour qu'elle soit à un niveau pratique pour qu'elle travail.
« Si je ne te fais pas allonger c'est que tu risques d'avoir froid sur ce sol glaçé~ »
« Ako~chan... il y a des gens... »
« Tu n'avais qu'à m'écouter, ou plutôt venir me voir... »
Finalement, Sachi avait bien fait de mettre un haut de maillot de bain... cela évitait à Ako de la déshabiller complétement comme à son habitude. C'était extrément humiliant d'être ainsi dominée par une naine... mais Sachi ne râla pas, Ako est et sera la seule personne à pouvoir la maîtriser ainsi, et si elle devait lutter à mort, la combattante gagnerait. Si elle ne lui faisait pas de mal actuellement, c'est qu'elle l'appréciait, mais si elle se mettait au travers de son chemin dans la quète de la destruction de la Marine, elle mourra.
Assise sur ses talons, le dos vouté, elle ferma les yeux et se concentra sur les mains d'Ako, petites et douées, quand elle ne sentit plus leur contact, elle rouvrit les yeux pour voir la naine la serrer contre elle, la tête dans sa poitrine, fourrant son nez pile au milieu. Rouge, Sachi la repoussa doucement.
« Continue encore de grandir ou arrête toi, moi dans les deux cas j'aime. »
Remettant en place son haut de maillot de bain quelque peu déplacé par les papouilles de l'infirmière. Cette dernière était repartie aussi rapidement qu'elle était arrivée... Rougissante, elle se redressa complétement et s'excusa auprès de son commandant pour cette intervention quelque peu imprévue. Demandant si pour sa santé, il accepterait de continuer de discuter à l'intérieur, histoire de ne pas avoir à subir une autre attaque de ce genre.
Sachi- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
La marine est une organisation supérieure au sein de laquelle rien de stupide ou d’humiliant ne peut se produire. La jeune fille posait un regard fort en appréhension sur le présent du commandant qu’elle portait dans ses mains tel le linge sale, une appréhension plutôt hors de propos dans le contexte actuel mais telles sont les femmes. En plein cœur d’une tempête de neige, elles seraient bien capables de cracher sur un manteau de fourrure sous prétexte qu’il ne soit pas assorti avec leurs bottes. Ce fut sûrement le minimum bon sens qui la convainquit d’accepter le haut de l’uniforme et sa part d’humanité qui lui fit rendre le pantalon à Edvan, toujours face à elle à son service. On ne pouvait pas dire que celui-ci ne comprenait pas ce refus au vu de la manière dont il pinça l’objet de ses deux doigts pour le saisir avant de lui faire passer le rebord et de le relâcher avec un petit mouvement de poignet. Et ce fut avec soulagement qu’il l’observa s’éloigner de lui et atterrir sur le crâne de la sentinelle de l’entrée de la tour tandis qu’en pauvre témoin impuissant, le soldat victime du racket de son officier était au bord des larmes tout en se recroquevillant sur lui-même pour ne pas geler sur place. Chose qui donna discrètes satisfactions à Edvan et avertissement de qualité à ceux de l’équipe épris de l’envie de tirer au flan, car nul ne pouvait bafouer l’autorité du seigneur du bodybuilding sans en payer le droit. Quand-à la jeune femme, elle avait fini de se revêtir de la chemise du marine de base, retrouvant ainsi partie de sa dignité bien qu’il n’en semblait rien sur son expression de visage. Peut-être avait-elle un grade et que cet apparat l’amputait de quelques bons galons durement acquis. Ou peut-être pas, Edvan n’en savait guère plus d’elle qu’au commencement. Elle sortit enfin de son mutisme, mais en lieu d’une standard présentation comme le lui avait plus ou moins demandé le commandant plus tôt, celui-ci n’eut qu’une futilisation de son don de pantalon par l’argument puissant de la pudeur. Ce n’était pas ainsi qu’elle gagnerait ses galons. Elle se servit ensuite du café qu’elle avait apportée et en but une gorgée, soit qu’elle en avait l’envie de part le froid, soit qu’elle avait deviné la paranoïa qu’avait eu Edvan, pourtant parfaitement dissimulé aux yeux du monde. C’était une preuve qui n’en était pas du tout une pour l’officier, en fait elle ne fit qu’accentuer ses phobies.
Ce genre de suspicions irrationnelles fournissait un motif de meurtre amplement suffisant pour quelqu’un comme Edvan, l’inhibiteur premier étant qu’il était toujours délicat d’expliquer à la hiérarchie qu’on avait zigouillé un collègue dans l’éventualité où celui-ci eut ou aurait eu l’idée réciproque ; et comme tous ces doutes n’en demeurait pas moins désagréables mieux valait en faire fi autant qu’il en était possible. Elle par exemple, elle semblait ne pas se fixer sur la possibilité pourtant envisageable qu’elle puisse développer chez le commandant une rage dévastatrice pour s’être ainsi présentée à lui. Au lieu de quoi c’est sans complexe lisible qu’elle se plaisait à regarder, Ô coïncidence inouïe, les fascinants piafs de ces cieux. Et fascinée elle l’était visiblement, vu qu’elle n’en démordit pas de les observer et ce pour quelques minutes. Pourtant, ils n’avaient plus rien, ils avaient tout perdu dès lors qu’il en fut ainsi décidé par Edvan qui actuellement pensait sans cesse à lui offrir ses jumelles pour quitter les lieux en douce. Mais cette fille avait encore à répondre à sa question, et finit par se produire une nouvelle entrée féminine autrement étrange.
-Sachi~chan !
Edvan tourna la tête et en effet, avait passé la porte du toit une charmante madame qu’il connaissait de vue pour être l’infirmière de la base, assez bien roulée pour que les soldats puissent s’automutiler dans le noble but de recevoir d’elle les plus délicats soins. Elle était plutôt familière avec cette Sachi-chan, et à voir la trousse de soins qu’elle trimballait elle semblait munie de très bonnes intentions à son égard. Après quelques échanges de mots entre filles qu’Edvan ne suivit pas minutieusement car étant pris par son deuxième matage de seins du quart d’heure, l’infirmière sauta sur sa patiente comme une cinglée et lui retira sa chemise pour "l’ausculter", et là, l’atmosphère se réchauffa pour atteindre une température tout à fait supportable. Edvan dut sortir une série énorme de regards assassins à ses hommes pour que ceux-ci reprennent leurs observations, lui s’adossait à sa position, n’observant rien d’autre que cette entrevue amicale avec toutes sortes d’idées de tarées, ainsi qu’une retenue digne d’un moine. Et lorsque l’entrevue prit fin et que l’infirmière s’en retourna, le commandant ne put que lui tendre un sourire plein de remerciements ; puis lorsqu’elle lui demanda de ramener cette Sachi à l’intérieur pour éviter que tout ceci ne recommence il lui répondit qu’elle serait toujours la bienvenue.
Lorsque l’infirmière eut totalement disparut, Edvan se tourna vers la boite de biscuit et remarqua que sans s’en rendre compte il l’avait ouverte et vidée de moitié dans son estomac. Un moment de distraction subtilement planifié lui avait fait baisser sa garde, et en plus, son poison contenait probablement une puissante substance addictive car il en voulait encore. Ils semblaient également avoir été salés pour forcer l’officier à se rassasier avec du café à l’arsenic. Elle en avait bu, certes, mais elle avait très bien pu placer les pilules au fond de la tasse destinée à Edvan pour qu’elles se dissolvent dès que celle-ci eut été remplie ; ce pourquoi il prit sa tasse et fit comme s’il baillait en s’étirant les bras tout en déversant au passage tout son café par-dessus le muret.
-Oups, quelle maladresse…
Il faisait une moue qui montrait un manque flagrant de talent théâtral, et car tout était toujours question de faux semblants elle suffirait largement. Puis il reversa lui-même le café dans sa tasse jusqu’à la limite et la leva à Sachi avec un clin d’œil et un sourire viril, car il allait bientôt lui montrer à quel point il était puissant. Il plaqua sa tasse entre ses deux viriles lèvres, en en ressentant alors sa chaleur presque brûlante, et sans besoin de refroidir son café au souffler il commença à la vider à toute vitesse par le biais d’amples gloussements, mais lorsqu'il eut fini il ne prit pas une pose très stylée. Sa gorge lui semblait enflammée et toute cette amertume accumulée d’un coup lui donnait des nausées et lui faisait couler des larmes de ses yeux, chose qu’il détestait par dessus tout. Sa respiration était coupée, son teint passait du bleu au violet et son estomac se crampait violemment, ce qui l’invita à se vautrer contre le rebord comme un mourant, puis il dut fournir un terrible effort de ses deux bras pour se redresser à moitié et pouvoir prendre une énorme inspiration d’air frais. Chose faite ses yeux grossirent encore et il dut ramper jusqu’à ce que sa tête déborde du muret au-delà duquel il dégobilla son café et ses biscuits qui se dirigeaient droit vers le crâne de la sentinelle d’en bas. Il lui fallut quelques bonnes secondes pour retrouver une respiration stable et se retourner vers Sachi avec un teint à présent blême qui reprenait lentement de sa couleur.
-Hmmm…. Excellent ce café… Et vous, je ne sais toujours pas qui vous….
Il s’arrêta de parler alors qu’il était en train de faire état de ses hommes. Un, deux, trois… à dix heures, le poste de celui qu’il avait dévêtu était vide. Edvan s’avança alors jusqu’à sa vacante position en tournant la tête du côté de la petite construction de l’entrée du toit au cas où son homme s’eût réfugié derrière, mais rien n’en était. S’il s’était osé à aller chercher de nouveaux vêtements, ou quelque soit la raison de cette disparition non signalée, il risquait d’avoir bientôt des gros problèmes. Une fois que le commandant eut rejoint son poste, il prit en main les jumelles qui y-étaient délaissées, les examina vaguement et les reposa juste ensuite, puis il tourna la tête un peu partout dans l’espoir de voir quelque chose, et ce jusqu’à ce qu’il se décide à la pencher au-delà du rebord et qu’il repéra 40 mètres en contrebas un type en caleçon écrasé contre une flaque de sang. Il se remit alors très rapidement bien droit dos au cadavre, regardant successivement Sachi et ses hommes à qui il ordonna de se concentrer sur les points les plus éloignées de l’île. Quand avait-il fait cela ? Et pourquoi personne ne l’avait-il remarqué ? Preuve que comme quoi il avait eu raison de sauter. De fines sueurs froides commençaient à se faire sentir le long de la nuque du commandant, non pas par culpabilité ou autres niaiseries mais parce que tout ça le fourrait dans une sacré merde. Si le grand saut avait été la seule chose qu’avait trouvée ce crétin pour se venger de son boss, eh bien c’était plutôt réussi. Surtout que vu sa tenue dans sa mort, il serait difficile pour Edvan de se rendre complètement indépendant de cet acte. Il ne voyait plus qu’une seule échappatoire à son problème : déléguer toute la responsabilité de cette mort à un bouc émissaire ici présent, et ajouter à celle-ci celle de toutes les autres morts du toit histoire de supprimer les témoins. Cette fille douteuse, qui arrivait presque à poil avec son café et ses gâteaux, était parfaite pour tenir ce rôle, et en plus elle avait une bonne tête de traîtresse. Infiltrée par le réseau journalistique clandestin pour mettre un terme aux avancées fulgurantes de l’enquête du commandant Edvan, elle aurait sur place subtilisé un uniforme de la marine pour pouvoir masquer sa fuite une fois son méfait accompli, mais c’était sans compter sur la bravoure et la puissance du chargé de l’enquête qui n’aura toute fois pu sauver la vie de ses hommes avant de capturer la tueuse. Un plan parfait qui ne requérait que deux petites informations supplémentaires. C’est pourquoi Edvan s’avança de quelques pas sur Sachi avec aux lèvres un sourire des plus aimables et lui demanda avec douceur :
-Donc vous vous appelez Sachi c’est ça ? Me permettriez-vous de connaître votre grade ainsi que… vos armes de prédilections ?
Ce genre de suspicions irrationnelles fournissait un motif de meurtre amplement suffisant pour quelqu’un comme Edvan, l’inhibiteur premier étant qu’il était toujours délicat d’expliquer à la hiérarchie qu’on avait zigouillé un collègue dans l’éventualité où celui-ci eut ou aurait eu l’idée réciproque ; et comme tous ces doutes n’en demeurait pas moins désagréables mieux valait en faire fi autant qu’il en était possible. Elle par exemple, elle semblait ne pas se fixer sur la possibilité pourtant envisageable qu’elle puisse développer chez le commandant une rage dévastatrice pour s’être ainsi présentée à lui. Au lieu de quoi c’est sans complexe lisible qu’elle se plaisait à regarder, Ô coïncidence inouïe, les fascinants piafs de ces cieux. Et fascinée elle l’était visiblement, vu qu’elle n’en démordit pas de les observer et ce pour quelques minutes. Pourtant, ils n’avaient plus rien, ils avaient tout perdu dès lors qu’il en fut ainsi décidé par Edvan qui actuellement pensait sans cesse à lui offrir ses jumelles pour quitter les lieux en douce. Mais cette fille avait encore à répondre à sa question, et finit par se produire une nouvelle entrée féminine autrement étrange.
-Sachi~chan !
Edvan tourna la tête et en effet, avait passé la porte du toit une charmante madame qu’il connaissait de vue pour être l’infirmière de la base, assez bien roulée pour que les soldats puissent s’automutiler dans le noble but de recevoir d’elle les plus délicats soins. Elle était plutôt familière avec cette Sachi-chan, et à voir la trousse de soins qu’elle trimballait elle semblait munie de très bonnes intentions à son égard. Après quelques échanges de mots entre filles qu’Edvan ne suivit pas minutieusement car étant pris par son deuxième matage de seins du quart d’heure, l’infirmière sauta sur sa patiente comme une cinglée et lui retira sa chemise pour "l’ausculter", et là, l’atmosphère se réchauffa pour atteindre une température tout à fait supportable. Edvan dut sortir une série énorme de regards assassins à ses hommes pour que ceux-ci reprennent leurs observations, lui s’adossait à sa position, n’observant rien d’autre que cette entrevue amicale avec toutes sortes d’idées de tarées, ainsi qu’une retenue digne d’un moine. Et lorsque l’entrevue prit fin et que l’infirmière s’en retourna, le commandant ne put que lui tendre un sourire plein de remerciements ; puis lorsqu’elle lui demanda de ramener cette Sachi à l’intérieur pour éviter que tout ceci ne recommence il lui répondit qu’elle serait toujours la bienvenue.
Lorsque l’infirmière eut totalement disparut, Edvan se tourna vers la boite de biscuit et remarqua que sans s’en rendre compte il l’avait ouverte et vidée de moitié dans son estomac. Un moment de distraction subtilement planifié lui avait fait baisser sa garde, et en plus, son poison contenait probablement une puissante substance addictive car il en voulait encore. Ils semblaient également avoir été salés pour forcer l’officier à se rassasier avec du café à l’arsenic. Elle en avait bu, certes, mais elle avait très bien pu placer les pilules au fond de la tasse destinée à Edvan pour qu’elles se dissolvent dès que celle-ci eut été remplie ; ce pourquoi il prit sa tasse et fit comme s’il baillait en s’étirant les bras tout en déversant au passage tout son café par-dessus le muret.
-Oups, quelle maladresse…
Il faisait une moue qui montrait un manque flagrant de talent théâtral, et car tout était toujours question de faux semblants elle suffirait largement. Puis il reversa lui-même le café dans sa tasse jusqu’à la limite et la leva à Sachi avec un clin d’œil et un sourire viril, car il allait bientôt lui montrer à quel point il était puissant. Il plaqua sa tasse entre ses deux viriles lèvres, en en ressentant alors sa chaleur presque brûlante, et sans besoin de refroidir son café au souffler il commença à la vider à toute vitesse par le biais d’amples gloussements, mais lorsqu'il eut fini il ne prit pas une pose très stylée. Sa gorge lui semblait enflammée et toute cette amertume accumulée d’un coup lui donnait des nausées et lui faisait couler des larmes de ses yeux, chose qu’il détestait par dessus tout. Sa respiration était coupée, son teint passait du bleu au violet et son estomac se crampait violemment, ce qui l’invita à se vautrer contre le rebord comme un mourant, puis il dut fournir un terrible effort de ses deux bras pour se redresser à moitié et pouvoir prendre une énorme inspiration d’air frais. Chose faite ses yeux grossirent encore et il dut ramper jusqu’à ce que sa tête déborde du muret au-delà duquel il dégobilla son café et ses biscuits qui se dirigeaient droit vers le crâne de la sentinelle d’en bas. Il lui fallut quelques bonnes secondes pour retrouver une respiration stable et se retourner vers Sachi avec un teint à présent blême qui reprenait lentement de sa couleur.
-Hmmm…. Excellent ce café… Et vous, je ne sais toujours pas qui vous….
Il s’arrêta de parler alors qu’il était en train de faire état de ses hommes. Un, deux, trois… à dix heures, le poste de celui qu’il avait dévêtu était vide. Edvan s’avança alors jusqu’à sa vacante position en tournant la tête du côté de la petite construction de l’entrée du toit au cas où son homme s’eût réfugié derrière, mais rien n’en était. S’il s’était osé à aller chercher de nouveaux vêtements, ou quelque soit la raison de cette disparition non signalée, il risquait d’avoir bientôt des gros problèmes. Une fois que le commandant eut rejoint son poste, il prit en main les jumelles qui y-étaient délaissées, les examina vaguement et les reposa juste ensuite, puis il tourna la tête un peu partout dans l’espoir de voir quelque chose, et ce jusqu’à ce qu’il se décide à la pencher au-delà du rebord et qu’il repéra 40 mètres en contrebas un type en caleçon écrasé contre une flaque de sang. Il se remit alors très rapidement bien droit dos au cadavre, regardant successivement Sachi et ses hommes à qui il ordonna de se concentrer sur les points les plus éloignées de l’île. Quand avait-il fait cela ? Et pourquoi personne ne l’avait-il remarqué ? Preuve que comme quoi il avait eu raison de sauter. De fines sueurs froides commençaient à se faire sentir le long de la nuque du commandant, non pas par culpabilité ou autres niaiseries mais parce que tout ça le fourrait dans une sacré merde. Si le grand saut avait été la seule chose qu’avait trouvée ce crétin pour se venger de son boss, eh bien c’était plutôt réussi. Surtout que vu sa tenue dans sa mort, il serait difficile pour Edvan de se rendre complètement indépendant de cet acte. Il ne voyait plus qu’une seule échappatoire à son problème : déléguer toute la responsabilité de cette mort à un bouc émissaire ici présent, et ajouter à celle-ci celle de toutes les autres morts du toit histoire de supprimer les témoins. Cette fille douteuse, qui arrivait presque à poil avec son café et ses gâteaux, était parfaite pour tenir ce rôle, et en plus elle avait une bonne tête de traîtresse. Infiltrée par le réseau journalistique clandestin pour mettre un terme aux avancées fulgurantes de l’enquête du commandant Edvan, elle aurait sur place subtilisé un uniforme de la marine pour pouvoir masquer sa fuite une fois son méfait accompli, mais c’était sans compter sur la bravoure et la puissance du chargé de l’enquête qui n’aura toute fois pu sauver la vie de ses hommes avant de capturer la tueuse. Un plan parfait qui ne requérait que deux petites informations supplémentaires. C’est pourquoi Edvan s’avança de quelques pas sur Sachi avec aux lèvres un sourire des plus aimables et lui demanda avec douceur :
-Donc vous vous appelez Sachi c’est ça ? Me permettriez-vous de connaître votre grade ainsi que… vos armes de prédilections ?
Edvan- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Sachi sourit gentiment au Commandant quand ce dernier lui fit un clin d'oeil affichant tout son courage et toute sa ''virilité''. Pendant l'attaque de l'infirmière, elle n'avait pu voir les regards soudains tournés vers elles, mais visiblement, il manquait désormais un homme.
Celui qui s'était retrouvé en caleçon.
Fungus se gratta copieusement l'entre-jambe, il ne changeait pas assez souvent ses sous vêtements visiblement, il devrait bientôt devoir passer de un par mois à deux. Il regarda le plafond qui commençait à tomber en miette. Comme un de ses sans grade recrutés pour le simple besoin, il ne disposait que d'une part misérable de soupe par jour et d'une chambre partagée avec ses douze autres compagnons d'infortune.
Il avait, heureusement pour lui, le droit à un permis de sortie régulier, il en profitait donc pour renouveler son stock.
Fungus adorait par dessus tout ces revues, il avait même fait faire spécialement pour lui, en échange de moyennement salaire, une carte qui lui permettait de faire reserver le dépensoire de sa maigre paie.
Le yuri... Ah telle était sa passion... tous ses magazines qui remplissaient sa couche à ne plus pouvoir lui permettre de dormir, tous ses journaux qu'il idolatrait, qu'il carressait, qu'il frottait avec son vieux mouchoir sale.
Il aurait aimé être une femme, pour pouvoir admirer leurs corps dans les vestiaires, pour pouvoir les tripoter car entre femmes tout est permis. Mais quel cauchemar, il se retrouvait enfermé dans un quartier général de Marine, avec seulement quelques femmes à sa disposition, l'infirmière, ravissante mais inébranlable fasse à tous ses corps si transpirament musclés. Elle ne prenait plus garde à rien... mais quel plaisir il avait ressentit quand il l'avait vu sourire une fois dans les couloirs, quand elle avait couru pour se blottir dans ... dans les bras d'une autre femme, plus grande, plus mature...
Cette autre femme était inaprochable, on ne la voyait pas souvent, elle travaillait plutôt de nuit et ne s'approchait pas souvent du reste de ses collègues.
Vous imaginez donc son bonheur et sa surprise quand il la vit arriver, chargée d'un plateau avec de quoi se substanter. Elle allait le délivrer de la tyrannie de ce Commandant, ce maudit commandant Edvan qui prenait ses aises alors que eux travaillaient.
Mais non, la charmante jeune femme dont le haut de maillot de bain laissait entre voir un peu trop de sa '' modeste '' poitrine se dirigea vers le commandant, et lui servit une tasse. Elle ne portait pas les enseignes de la Marine, ce qui vexa la montagne de muscles qui exigea que lui, Fungus, lui offre ses vêtements.
À son grand désespoir il du obéir, à son grand désespoir la jeune femme regarda les vêtements avec mépris et dégout.
Mais son supplice fut de courte durée, la ravissante infirmière débarqua et déshabilla son amie.
La vue des deux jeunes femmes l'une contre l'autre, se serrant et s'idolatrant, ces caresses si bien placées qui faisaient frissonner le corps de chacune, c'était trop pour lui... il n'avait pas l'habitude de voir ça en vrai, il le voyait dans des magasines, mais en vrai ! Jamais. Il se sentit soudainement mieux que jamais, il se sentait pousser des ailes, et il voulu les étendre, il sauta ets'envol... s'écrasa au sol.
Le Commandant était soudain devenu plus gentil avec Sachi quand il avait découvert la disparition de son sous fifre. Il devait vouloir se débarrasser de la mort de cette homme, si cela pesait sur sa carrière, il se trouverait bien mal. Sachi s'inclina, elle ne pouvait refuser de répondre à un de ses supérieurs.
« Je suis Adjudant-chef mon Commandant, quand à me manière de combattre... mieux vaut garder cela secret, je ne préfére pas prendre de risques avec vous, vous êtes déjà méfiant, autant vous donner une raison de l'être vraiment ~ »
La jeune Marine le prit par le bras et l'entraîna vers la cafétaria, il devait avoir faim maintenant que son estomac s'était vidé.
Une fois sur place, ils urent un peu d'''intimité'', tout les membres étaient à leurs postes, à cette heure là, seuls ceux de repos et les haut gradés pouvaient se permettre de trainasser en ce lieu. Le serveur passa les remarqua donc du premier coup d'oeil, et Sachi se glissa souplement vers lui.
« Sachi ! Tu veux quoi princesse ? »
Il n'avait pas encore perdu cette manie de l'appeler comme ça, un surnom qu'elle avait depuis son arrivée, et peu importe ce qu'elle faisait, elle devrait le garder encore longtemps visiblement... il avait le double de son âge et l'appelait toujours comme ça, souvenir d'une ancienne de ses femmes peut être.
« Frank ! Je vous ai déjà dt de ne plus me nommer de la sorte ! Hum... bref... Je vais prendre un thé avec euh... bah tu connais mes goûts niveau dessert donc je te laisse choisir ~ »
Frank avait quarante ans bien tassés, et il avait les cheveux poivre et sel, et des rides, pourtant il dégageait une bonne aura, de confiance et de paternité. Il était très attachant, mais aussi très calculateur, il suffisait de passer une fois devant lui et le lendemain il vous faisait une description totale de vous, capable même de deviner depuis combien de temps vous aviez mangé ou la marque de votre gel douche. Il aurait fait un parfait espion, si il n'avait pas eu ce défaut physique qui l'avait forcé à se retrancher dans cette cuisine: il avait eu une blessure lors d'une mission qui avait mal tourné, et la Marine ne pouvait se permettre de jeter un si bon élément comme ça.
Sachi le regard s'éloigner en boitillant, il avait perdu une jambe, et il ne pourrait plus jamais courir, la prothèse qui remplaçait son membre perdu ne lui permettait que de marcher, il lui arrivait d'être sujet à de subites douleurs. C'est d'ailleurs à l'infirmerie qu'elle l'avait rencontré, Ako l'avait trainée de force pour l'inspecter entièrement, et il était arrivé en urgence, la voyant juste enroulée dans une serviette blanche. Il n'avait jamais envisagé quoi que se soit de plus entre eux qu'une relation de confiance, basée sur le fait qu'elle n'avait pas hésité à se montrer presque nue devant lui et qu'elle lui avait cédé sa place, avait aidé l'infirmière sans se revêtir. Elle l'avait veillé pendant que les calmants faisaient effet, alors qu'elle ne le connaissait pas. Un peu trop gentille peut être... un peu trop calculatrice, il avait gardé une vision positive d'elle, et elle ne s'en débarrasserait pas, elle en avait besoin.
« Et vous mon Commandant, qu'est ce que je vous sert ? »
Celui qui s'était retrouvé en caleçon.
¤¤¤ LIFE OF FUNGUS ONE¤¤¤
Fungus se gratta copieusement l'entre-jambe, il ne changeait pas assez souvent ses sous vêtements visiblement, il devrait bientôt devoir passer de un par mois à deux. Il regarda le plafond qui commençait à tomber en miette. Comme un de ses sans grade recrutés pour le simple besoin, il ne disposait que d'une part misérable de soupe par jour et d'une chambre partagée avec ses douze autres compagnons d'infortune.
Il avait, heureusement pour lui, le droit à un permis de sortie régulier, il en profitait donc pour renouveler son stock.
Fungus adorait par dessus tout ces revues, il avait même fait faire spécialement pour lui, en échange de moyennement salaire, une carte qui lui permettait de faire reserver le dépensoire de sa maigre paie.
Le yuri... Ah telle était sa passion... tous ses magazines qui remplissaient sa couche à ne plus pouvoir lui permettre de dormir, tous ses journaux qu'il idolatrait, qu'il carressait, qu'il frottait avec son vieux mouchoir sale.
Il aurait aimé être une femme, pour pouvoir admirer leurs corps dans les vestiaires, pour pouvoir les tripoter car entre femmes tout est permis. Mais quel cauchemar, il se retrouvait enfermé dans un quartier général de Marine, avec seulement quelques femmes à sa disposition, l'infirmière, ravissante mais inébranlable fasse à tous ses corps si transpirament musclés. Elle ne prenait plus garde à rien... mais quel plaisir il avait ressentit quand il l'avait vu sourire une fois dans les couloirs, quand elle avait couru pour se blottir dans ... dans les bras d'une autre femme, plus grande, plus mature...
Cette autre femme était inaprochable, on ne la voyait pas souvent, elle travaillait plutôt de nuit et ne s'approchait pas souvent du reste de ses collègues.
Vous imaginez donc son bonheur et sa surprise quand il la vit arriver, chargée d'un plateau avec de quoi se substanter. Elle allait le délivrer de la tyrannie de ce Commandant, ce maudit commandant Edvan qui prenait ses aises alors que eux travaillaient.
Mais non, la charmante jeune femme dont le haut de maillot de bain laissait entre voir un peu trop de sa '' modeste '' poitrine se dirigea vers le commandant, et lui servit une tasse. Elle ne portait pas les enseignes de la Marine, ce qui vexa la montagne de muscles qui exigea que lui, Fungus, lui offre ses vêtements.
À son grand désespoir il du obéir, à son grand désespoir la jeune femme regarda les vêtements avec mépris et dégout.
Mais son supplice fut de courte durée, la ravissante infirmière débarqua et déshabilla son amie.
La vue des deux jeunes femmes l'une contre l'autre, se serrant et s'idolatrant, ces caresses si bien placées qui faisaient frissonner le corps de chacune, c'était trop pour lui... il n'avait pas l'habitude de voir ça en vrai, il le voyait dans des magasines, mais en vrai ! Jamais. Il se sentit soudainement mieux que jamais, il se sentait pousser des ailes, et il voulu les étendre, il sauta et
¤¤¤ OFF ¤¤¤
Le Commandant était soudain devenu plus gentil avec Sachi quand il avait découvert la disparition de son sous fifre. Il devait vouloir se débarrasser de la mort de cette homme, si cela pesait sur sa carrière, il se trouverait bien mal. Sachi s'inclina, elle ne pouvait refuser de répondre à un de ses supérieurs.
« Je suis Adjudant-chef mon Commandant, quand à me manière de combattre... mieux vaut garder cela secret, je ne préfére pas prendre de risques avec vous, vous êtes déjà méfiant, autant vous donner une raison de l'être vraiment ~ »
La jeune Marine le prit par le bras et l'entraîna vers la cafétaria, il devait avoir faim maintenant que son estomac s'était vidé.
Une fois sur place, ils urent un peu d'''intimité'', tout les membres étaient à leurs postes, à cette heure là, seuls ceux de repos et les haut gradés pouvaient se permettre de trainasser en ce lieu. Le serveur passa les remarqua donc du premier coup d'oeil, et Sachi se glissa souplement vers lui.
« Sachi ! Tu veux quoi princesse ? »
Il n'avait pas encore perdu cette manie de l'appeler comme ça, un surnom qu'elle avait depuis son arrivée, et peu importe ce qu'elle faisait, elle devrait le garder encore longtemps visiblement... il avait le double de son âge et l'appelait toujours comme ça, souvenir d'une ancienne de ses femmes peut être.
« Frank ! Je vous ai déjà dt de ne plus me nommer de la sorte ! Hum... bref... Je vais prendre un thé avec euh... bah tu connais mes goûts niveau dessert donc je te laisse choisir ~ »
Frank avait quarante ans bien tassés, et il avait les cheveux poivre et sel, et des rides, pourtant il dégageait une bonne aura, de confiance et de paternité. Il était très attachant, mais aussi très calculateur, il suffisait de passer une fois devant lui et le lendemain il vous faisait une description totale de vous, capable même de deviner depuis combien de temps vous aviez mangé ou la marque de votre gel douche. Il aurait fait un parfait espion, si il n'avait pas eu ce défaut physique qui l'avait forcé à se retrancher dans cette cuisine: il avait eu une blessure lors d'une mission qui avait mal tourné, et la Marine ne pouvait se permettre de jeter un si bon élément comme ça.
Sachi le regard s'éloigner en boitillant, il avait perdu une jambe, et il ne pourrait plus jamais courir, la prothèse qui remplaçait son membre perdu ne lui permettait que de marcher, il lui arrivait d'être sujet à de subites douleurs. C'est d'ailleurs à l'infirmerie qu'elle l'avait rencontré, Ako l'avait trainée de force pour l'inspecter entièrement, et il était arrivé en urgence, la voyant juste enroulée dans une serviette blanche. Il n'avait jamais envisagé quoi que se soit de plus entre eux qu'une relation de confiance, basée sur le fait qu'elle n'avait pas hésité à se montrer presque nue devant lui et qu'elle lui avait cédé sa place, avait aidé l'infirmière sans se revêtir. Elle l'avait veillé pendant que les calmants faisaient effet, alors qu'elle ne le connaissait pas. Un peu trop gentille peut être... un peu trop calculatrice, il avait gardé une vision positive d'elle, et elle ne s'en débarrasserait pas, elle en avait besoin.
« Et vous mon Commandant, qu'est ce que je vous sert ? »
Sachi- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
La marine est une organisation supérieure au sein de laquelle dignité et responsabilité sont maîtres mots, mais il arrive parfois qu’entre l’une et l’autre il faille choisir. Et pour conserver sa dignité, le commandant Edvan en était donc encore au stade de chercher comment il pouvait subtilement esquiver toute responsabilité du drame qui eut lieu lors d’un regrettable instant de distraction de sa part. Malheureusement, cette Sachi dont il avait cruellement le désir d’en faire un bouc émissaire ne se montrait pas très coopérative. Déjà en se déclarant adjudant-chef, elle se présentait comme quelqu’un avec un minimum de carrière militaire, proprement répertorié sur les étagères du milieu et qu’il était moins naturel de corrompre ou d’infiltrer qu’un simple troisième classe pour ce genre de job ingrat. Ensuite, encore un manquement honteux à l’ordre, elle se refusait à révéler son style d’armement à Edvan. Car pour les faire taire, celui-ci avait en tête de massacrer ses trois hommes avant qu’ils ne découvrent le corps, et c’était déjà un miracle que cela ne fût pas déjà fait. Et pour massacrer ses hommes, il avait besoin d’imiter le style d’armement de son bouc histoire d’y-donner un peu de crédibilité. La situation en devenait extrêmement complexe, et à ce stade seul une chance inouïe ou une intervention divine pouvait sauver Edvan d’une suspension voire d’une reconsidération de sa dernière promotion, et dans tout les cas d’une nouvelle grosse tâche noire dans son dossier.
C’était donc en cette phase de stress assez inappropriée pour toute forme de concentration qu’il se devait de trouver une solution un peu moins désespérée que de prier, et que lui vint cette idée vague de vérifier l’heure voir si par hasard… Ca ne semblait être que l’espoir stupide de dernière minute en lequel on peut avoir une foi démesurée pour résoudre tous nos problèmes mais là, lorsqu’il sortit sa montre gousset rouillée par les siècles et qui pourtant tournait toujours, il remarqua que l’heure de la relève avait été dépassée de quinze minutes. Pour quelques instants, le commandant figea son visage d’un air traumatisé, puis il se le secoua pour reprendre ses esprits et referma la montre pour se la remettre en poche à une vitesse abusive. Qu’était-ce d’autre qu’un miracle ? La relève passée il n’était plus responsable de cette bande d’incapables, et comme la nouvelle équipe ne s’était miraculeusement pas encore pointée nul ne pourrait témoigner de ce qui se passerait ici dans les prochaines 60 secondes. Ce soulagement inattendu en était proche de la jouissance pour Edvan, son esprit flottant gaiement parmi les nuages avait besoin d’une tierce intervention pour être ramené, et puis Sachi lui tira le bras vers l’intérieur, comme un chien, pour l’emmener on ne sait où dans la base. Décidément, cette fille n’était pas très consciente des risques que l’on prenait à l’armée lorsqu’on osait se croire de même niveau qu’un haut gradé lorsqu'on ne l'était pas. Ce comportement avait de quoi l’irriter, mais Edvan continuait tout de même à lui afficher le même sourire aimable quand il extirpa violement son bras de l’étreinte, puis il la reconduisit à l’intérieur en lui faisant savoir qu’il la rejoindrait sous peu. Il claqua ensuite la porte et se retourna vers ses hommes tout en restant songeur, se demandant si l’adjudante était encore derrière la porte et s’il ne valait pas mieux la faire taire également.
Le claquement de porte avait été brusque et les trois guetteurs s’étaient retournés vers leur officier toujours ailleurs mentalement, tandis que ses hommes eux semblaient remarquer progressivement qu’il y-avait un élément qui manquait sur cette scène. Des bruits, des fragments de discussions empreintes de perplexité, voilà ce qui ramena le commandant dans le monde des vivants. Ses trois hommes étaient maintenant tournés vers lui, silencieux et obéissants, attendant sûrement de lui une réponse quant au sujet de la disparition mystérieuse de leur collègue. Une réponse qu’Edvan était actuellement en train d’élaborer avec minutie sous ses manches. Qu’ils se soient tournés vers lui était en dépit des apparences plutôt pratique pour diminuer le risque qu’ils puissent basculer dans le vide à la manière du désapé. A présent, Edvan serrait dans les creux de ses mains les quatre culs des quatre pics de bois qu’il venait de constituer, toujours dissimulés à ses hommes par les manches. Un pic par personne, et un en rab dans le cas fort improbable où il viendrait à manquer une de ses cibles. Et alors que les quatre hommes étaient parfaitement silencieux et parfaitement immobiles, tournés les uns vers les autres en formant un impeccable carré ; et alors que les oiseaux, le vent et la ville semblaient avoir pris un instant pour se taire, Edvan fit un geste de ses deux bras, puis du quatuor il n’en resta qu’un seul d’encore debout.
Les trois pics de bois à avoir été lancés s’étaient chacun logés en pleine gorge de leurs destinataires. Le commandant partit alors à la rencontre de ses fidèles hommes, s’assurant de leurs morts et récupérant une par une les trois parties de son corps qu’il leur avait prêté, il les égoutta au mieux de leur sang en prenant soin de ne pas se tâcher et partit rejoindre le rebord en le point qui s’opposait à son ancienne position. Il tendit alors ses bras face à lui en tenant ses quatre pics du bout des doigts pour ne pas se tâcher, et du bout des doigts il fusionna avec eux, vérifiant ainsi qu’aucun copeau de bois n’ait pu être laissé dans les cadavres. Et des copeaux c’est ce qu’il fit de ses pics : des pointes à la base, ils s’effritèrent progressivement pour se laisser ensuite disperser par le vent. Les armes du crime venaient de disparaître, et tout lien qu’on pouvait dorénavant faire entre Edvan et ces morts ne seraient que spéculations impuissantes. A présent il ne restait plus qu’une seule chose à faire pour le commandant : décamper d’ici au plus vite avant que quelqu’un ne le surprenne dans une délicate position. Il ne prit donc pas le temps de ressentir le vent qui battait ses cheveux ou autre chose du domaine et partit prestement rejoindre l’adjudant-chef, pour qui il valait mieux conserver une politique de discrétion face aux enquêteurs quand ceux-ci poseraient leurs questions. Et mieux valait qu’Edvan s’assure qu’elle l’ait compris.
Lorsqu’il l’eut retrouvé, celle-ci les mena à la cafétéria de la caserne, un endroit bien vide en cette heure de la journée, ce qui le rendait d’autant plus relaxant. Il y-avait un serveur à la démarche boiteuse qui s’intéressa à leur cas, et particulièrement à celui de Sachi. Celle-ci semblait plutôt connue et populaire dans les parages, mais pas forcément par la voie de prestige du valeureux officier, comme il en était pour Edvan ! Ou plus sûrement pour le colonel aux grands airs de ce régiment qui remplissait toute sa base de ses portraits jusque dans la cafet. Le serveur finit tout de même par remarquer le commandant et par lui demander aimablement ce qu’il voudrait ingurgiter. Il était vrai que celui-ci avait plutôt la dalle depuis son aventure dégradante sur le toit, et il avait également une revanche à prendre.
-Et vous mon Commandant, qu'est ce que je vous sert ?
-Une grande tasse de café bien serré et brûlant, et aussi une trentaine de croissants. Va laquais, et que je n'attende pas.
Le serviteur tira une mine de démotivé et après quelques secondes s’inclina à peine d’un quart avant de partir récupérer les commandes avec sa démarche boîtillante. Encore un qui ne se soumettait pas aussi facilement que le larbin de base, au grand désagrément d’Edvan, mais qui en partant laissait enfin seuls les deux marines. Le commandant tira la chaise la plus proche à un bon mètre de sa table et, bien qu’elle ait l’air trop petite et fragile pour lui il dut comme pour bien des chaises avant elle, dont en fin de compte une large moitié avait du survivre, s’y asseoir avec prudence. Et malgré les grincements inquiétants il put se détendre sans trop de mal, car le plus dangereux pour lui était passé. Les choses allaient très sûrement un peu se recompliquer plus tard et d’ici là il avait envie de décompresser au mieux, tout en ayant en même temps une chose ou deux d’important à dire à cette demoiselle. A celle-ci il afficha un sourire tout ce qu’il y-a de plus aimable et truqué :
-Jeune amie, vous avez eu une bien bonne idée en nous amenant ici. Maintenant j’aimerai en savoir un peu plus sur vous, et spécialement sur ce que vous étiez venu faire là-haut. Et quand je dis j’aimerai, ça n’est rien d’autre qu’un ordre qu’il serait dangereux d'outrepasser.
C’était donc en cette phase de stress assez inappropriée pour toute forme de concentration qu’il se devait de trouver une solution un peu moins désespérée que de prier, et que lui vint cette idée vague de vérifier l’heure voir si par hasard… Ca ne semblait être que l’espoir stupide de dernière minute en lequel on peut avoir une foi démesurée pour résoudre tous nos problèmes mais là, lorsqu’il sortit sa montre gousset rouillée par les siècles et qui pourtant tournait toujours, il remarqua que l’heure de la relève avait été dépassée de quinze minutes. Pour quelques instants, le commandant figea son visage d’un air traumatisé, puis il se le secoua pour reprendre ses esprits et referma la montre pour se la remettre en poche à une vitesse abusive. Qu’était-ce d’autre qu’un miracle ? La relève passée il n’était plus responsable de cette bande d’incapables, et comme la nouvelle équipe ne s’était miraculeusement pas encore pointée nul ne pourrait témoigner de ce qui se passerait ici dans les prochaines 60 secondes. Ce soulagement inattendu en était proche de la jouissance pour Edvan, son esprit flottant gaiement parmi les nuages avait besoin d’une tierce intervention pour être ramené, et puis Sachi lui tira le bras vers l’intérieur, comme un chien, pour l’emmener on ne sait où dans la base. Décidément, cette fille n’était pas très consciente des risques que l’on prenait à l’armée lorsqu’on osait se croire de même niveau qu’un haut gradé lorsqu'on ne l'était pas. Ce comportement avait de quoi l’irriter, mais Edvan continuait tout de même à lui afficher le même sourire aimable quand il extirpa violement son bras de l’étreinte, puis il la reconduisit à l’intérieur en lui faisant savoir qu’il la rejoindrait sous peu. Il claqua ensuite la porte et se retourna vers ses hommes tout en restant songeur, se demandant si l’adjudante était encore derrière la porte et s’il ne valait pas mieux la faire taire également.
Le claquement de porte avait été brusque et les trois guetteurs s’étaient retournés vers leur officier toujours ailleurs mentalement, tandis que ses hommes eux semblaient remarquer progressivement qu’il y-avait un élément qui manquait sur cette scène. Des bruits, des fragments de discussions empreintes de perplexité, voilà ce qui ramena le commandant dans le monde des vivants. Ses trois hommes étaient maintenant tournés vers lui, silencieux et obéissants, attendant sûrement de lui une réponse quant au sujet de la disparition mystérieuse de leur collègue. Une réponse qu’Edvan était actuellement en train d’élaborer avec minutie sous ses manches. Qu’ils se soient tournés vers lui était en dépit des apparences plutôt pratique pour diminuer le risque qu’ils puissent basculer dans le vide à la manière du désapé. A présent, Edvan serrait dans les creux de ses mains les quatre culs des quatre pics de bois qu’il venait de constituer, toujours dissimulés à ses hommes par les manches. Un pic par personne, et un en rab dans le cas fort improbable où il viendrait à manquer une de ses cibles. Et alors que les quatre hommes étaient parfaitement silencieux et parfaitement immobiles, tournés les uns vers les autres en formant un impeccable carré ; et alors que les oiseaux, le vent et la ville semblaient avoir pris un instant pour se taire, Edvan fit un geste de ses deux bras, puis du quatuor il n’en resta qu’un seul d’encore debout.
Les trois pics de bois à avoir été lancés s’étaient chacun logés en pleine gorge de leurs destinataires. Le commandant partit alors à la rencontre de ses fidèles hommes, s’assurant de leurs morts et récupérant une par une les trois parties de son corps qu’il leur avait prêté, il les égoutta au mieux de leur sang en prenant soin de ne pas se tâcher et partit rejoindre le rebord en le point qui s’opposait à son ancienne position. Il tendit alors ses bras face à lui en tenant ses quatre pics du bout des doigts pour ne pas se tâcher, et du bout des doigts il fusionna avec eux, vérifiant ainsi qu’aucun copeau de bois n’ait pu être laissé dans les cadavres. Et des copeaux c’est ce qu’il fit de ses pics : des pointes à la base, ils s’effritèrent progressivement pour se laisser ensuite disperser par le vent. Les armes du crime venaient de disparaître, et tout lien qu’on pouvait dorénavant faire entre Edvan et ces morts ne seraient que spéculations impuissantes. A présent il ne restait plus qu’une seule chose à faire pour le commandant : décamper d’ici au plus vite avant que quelqu’un ne le surprenne dans une délicate position. Il ne prit donc pas le temps de ressentir le vent qui battait ses cheveux ou autre chose du domaine et partit prestement rejoindre l’adjudant-chef, pour qui il valait mieux conserver une politique de discrétion face aux enquêteurs quand ceux-ci poseraient leurs questions. Et mieux valait qu’Edvan s’assure qu’elle l’ait compris.
Lorsqu’il l’eut retrouvé, celle-ci les mena à la cafétéria de la caserne, un endroit bien vide en cette heure de la journée, ce qui le rendait d’autant plus relaxant. Il y-avait un serveur à la démarche boiteuse qui s’intéressa à leur cas, et particulièrement à celui de Sachi. Celle-ci semblait plutôt connue et populaire dans les parages, mais pas forcément par la voie de prestige du valeureux officier, comme il en était pour Edvan ! Ou plus sûrement pour le colonel aux grands airs de ce régiment qui remplissait toute sa base de ses portraits jusque dans la cafet. Le serveur finit tout de même par remarquer le commandant et par lui demander aimablement ce qu’il voudrait ingurgiter. Il était vrai que celui-ci avait plutôt la dalle depuis son aventure dégradante sur le toit, et il avait également une revanche à prendre.
-Et vous mon Commandant, qu'est ce que je vous sert ?
-Une grande tasse de café bien serré et brûlant, et aussi une trentaine de croissants. Va laquais, et que je n'attende pas.
Le serviteur tira une mine de démotivé et après quelques secondes s’inclina à peine d’un quart avant de partir récupérer les commandes avec sa démarche boîtillante. Encore un qui ne se soumettait pas aussi facilement que le larbin de base, au grand désagrément d’Edvan, mais qui en partant laissait enfin seuls les deux marines. Le commandant tira la chaise la plus proche à un bon mètre de sa table et, bien qu’elle ait l’air trop petite et fragile pour lui il dut comme pour bien des chaises avant elle, dont en fin de compte une large moitié avait du survivre, s’y asseoir avec prudence. Et malgré les grincements inquiétants il put se détendre sans trop de mal, car le plus dangereux pour lui était passé. Les choses allaient très sûrement un peu se recompliquer plus tard et d’ici là il avait envie de décompresser au mieux, tout en ayant en même temps une chose ou deux d’important à dire à cette demoiselle. A celle-ci il afficha un sourire tout ce qu’il y-a de plus aimable et truqué :
-Jeune amie, vous avez eu une bien bonne idée en nous amenant ici. Maintenant j’aimerai en savoir un peu plus sur vous, et spécialement sur ce que vous étiez venu faire là-haut. Et quand je dis j’aimerai, ça n’est rien d’autre qu’un ordre qu’il serait dangereux d'outrepasser.
Edvan- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Franck était revenu et lui avait choisi un délicieux fondant au chocolat qu'elle avait entrepis de déguster pendant que le Commandant se gavait de croissants. Elle n'avait rien à cacher, enfin, rien dans ce qu'il lui demandait, elle prit donc son temps pour terminer sa bouchée et répondit avec toute la politesse possible après s'être fait délicatement repoussée pour ses manières un chouia trop familière, une vieille habitude de pirate...
« Sachi, Adjudant-chef, depuis peu membre de ce quartier général. Travaillant principalement à l'extérieur en surveillance de la ville, je ne suis pas très présente de jour dans la base, profitant de mon jour de pause, j'ai décidé de voir à quoi ressemblait le célébre Commandant Edvan, affirmé haut et fort comme combattant de classe supèrieure et réputé tout bas pour ses manières douteuses. Je tenais juste à me présenter dans les régles, mais étant toujours au- dehors je n'ai trouvé d'autre moment. Je ... »
« Commandant ! Adjudant-chef ! Il s'est produit quelque chose d'atroce ! ! ! »
Coupée au milieu de sa phrase, Sachi laissa le petit officier de petite classe s'exprimer et en profita pour déguster une nouvelle bouchée de ce délicieux fondant.
« La relève a trouvé les corps des hommes mis en haut de la tour la gorge percée ! C'est ignoble, nous devons enquêter d'urgence ! »
« La rumeur se confirme donc... »
« Adjudant-chef... où étiez-vous ? On vous a vue monter en haut de la tour... vous êtes le suspect principal de cette affaire... n'étant pas membre de cette base depuis longtemps il se pourrait que vous soyez la meurtrière et l'espionne ! »
Un silence froid s'installa, le regard jusqu'alors amical de la jeune femme devient soudain glacial. Sa cuillère vide resta un instant suspendue entre l'assiette et sa bouche, Sachi se releva brusquement, la laissant tomber, s'écraser au sol, rompant le pseudo silence car les bruits de mastication du Commandant faisaient office de bruit de fond. Son visage vide d'expression se transforma pour laisser apparaître un sourire gentil auquel les yeux désespérément meurtrier contrastaient parfaitement.
« Après être montée apporter de quoi se substanter au Commandant ici présent et l'avoir invité pour qu'il puisse se remplir en ce lieu, nous sommes descendu ensemble, il ne m'a pas quittée des yeux et réciproquement durant tout le trajet, je témoigne donc pour son innocence, prouvant ainsi la mienne. Mais en m'accusant tu m'as gravement insultée... »
Maintenant qu'elle était debout, elle dépassait d'une tête et plus le nain, un blondinet. Elle le dominait de toute sa taille et visiblement le petit n'avait jamais vu de femme, ou presque jamais, car il se mit à begayer et à rougir. Dans un mouvement souple et rapide, Sachi passa derrière l'homme, le prit dans ses bras, cette étreinte aurait pu parraître comme une tentative de persuasion par le vice, mais pas du tout. Le sous officier se retrouva à genoux, un bras tordu dans le dos, la femme avait appuyé son pied dans son dos de manière à qu'il ne s'abaisse pas vraiment, elle donna un léger coup de sa chaussure et propulsa la moisissure au sol, il s'étala sur le ventre et n'osa pas se relever. Elle ne lui permit pas que s'arrête là son déshonneur et l'attrapa par les cheveux et le releva. L'Adjudant-chef passa une main sur la joue du petit et son regard devient plus envoutant, plus gentil et plus désirable. La caresse se transforma en griffure, Sachi avait légérement transformé sa main, et ses ongles étaient devenus plus aiguisés plus pointus. Elle laissa une large marque sur le visage. Elle le relacha et retourna s'assoir sur sa chaise, récupéra une nouvelle petite cuillère, et recommança à déguster son gâteau.
« J'ai une mauvaise habitude... je marque mes victimes... »
Voyant l'officier repartir en courant, terrorisé, elle rigola franchement avant de se ressaisir et de boire une gorgée de thé.
« Excusez-moi mon Commandant, mais j'ai une vieille habitude qui remonte aux temps où je ne faisais pas encore partie de la Marine, je ne marque pas mes victimes, mais j'aime faire peur aux gens qui me sont inférieurs et qui m'insultent... Mais vous me devez quelque chose pour avoir détourné les soupsons qui auraient pu peser sur vous... peu importe ce qui est arrivé à ses incapables... »
Sachi fit un regard charmeur au commandant.
« Vous pourriez payer mon silence en nature...~ »
L'Adjudant-chef sourit gentiment et du se reprendre une fois de plus.
« Excusez ma familiarité, il serait malvenus de ma part de réclamer quoi que se soit d'un supérieur, et de surcois de le menacer de cette manière absurde... mais cela reste une vraie proposition... ce n'est pas que je tiens à avancer ma promotion de cette manière et de me faire entendre dans les hauts lieux à l'aide de mes compétences nuptiales, mais vous êtes délicieusement viril ~ »
« Sachi, Adjudant-chef, depuis peu membre de ce quartier général. Travaillant principalement à l'extérieur en surveillance de la ville, je ne suis pas très présente de jour dans la base, profitant de mon jour de pause, j'ai décidé de voir à quoi ressemblait le célébre Commandant Edvan, affirmé haut et fort comme combattant de classe supèrieure et réputé tout bas pour ses manières douteuses. Je tenais juste à me présenter dans les régles, mais étant toujours au- dehors je n'ai trouvé d'autre moment. Je ... »
« Commandant ! Adjudant-chef ! Il s'est produit quelque chose d'atroce ! ! ! »
Coupée au milieu de sa phrase, Sachi laissa le petit officier de petite classe s'exprimer et en profita pour déguster une nouvelle bouchée de ce délicieux fondant.
« La relève a trouvé les corps des hommes mis en haut de la tour la gorge percée ! C'est ignoble, nous devons enquêter d'urgence ! »
« La rumeur se confirme donc... »
« Adjudant-chef... où étiez-vous ? On vous a vue monter en haut de la tour... vous êtes le suspect principal de cette affaire... n'étant pas membre de cette base depuis longtemps il se pourrait que vous soyez la meurtrière et l'espionne ! »
Un silence froid s'installa, le regard jusqu'alors amical de la jeune femme devient soudain glacial. Sa cuillère vide resta un instant suspendue entre l'assiette et sa bouche, Sachi se releva brusquement, la laissant tomber, s'écraser au sol, rompant le pseudo silence car les bruits de mastication du Commandant faisaient office de bruit de fond. Son visage vide d'expression se transforma pour laisser apparaître un sourire gentil auquel les yeux désespérément meurtrier contrastaient parfaitement.
« Après être montée apporter de quoi se substanter au Commandant ici présent et l'avoir invité pour qu'il puisse se remplir en ce lieu, nous sommes descendu ensemble, il ne m'a pas quittée des yeux et réciproquement durant tout le trajet, je témoigne donc pour son innocence, prouvant ainsi la mienne. Mais en m'accusant tu m'as gravement insultée... »
Maintenant qu'elle était debout, elle dépassait d'une tête et plus le nain, un blondinet. Elle le dominait de toute sa taille et visiblement le petit n'avait jamais vu de femme, ou presque jamais, car il se mit à begayer et à rougir. Dans un mouvement souple et rapide, Sachi passa derrière l'homme, le prit dans ses bras, cette étreinte aurait pu parraître comme une tentative de persuasion par le vice, mais pas du tout. Le sous officier se retrouva à genoux, un bras tordu dans le dos, la femme avait appuyé son pied dans son dos de manière à qu'il ne s'abaisse pas vraiment, elle donna un léger coup de sa chaussure et propulsa la moisissure au sol, il s'étala sur le ventre et n'osa pas se relever. Elle ne lui permit pas que s'arrête là son déshonneur et l'attrapa par les cheveux et le releva. L'Adjudant-chef passa une main sur la joue du petit et son regard devient plus envoutant, plus gentil et plus désirable. La caresse se transforma en griffure, Sachi avait légérement transformé sa main, et ses ongles étaient devenus plus aiguisés plus pointus. Elle laissa une large marque sur le visage. Elle le relacha et retourna s'assoir sur sa chaise, récupéra une nouvelle petite cuillère, et recommança à déguster son gâteau.
« J'ai une mauvaise habitude... je marque mes victimes... »
Voyant l'officier repartir en courant, terrorisé, elle rigola franchement avant de se ressaisir et de boire une gorgée de thé.
« Excusez-moi mon Commandant, mais j'ai une vieille habitude qui remonte aux temps où je ne faisais pas encore partie de la Marine, je ne marque pas mes victimes, mais j'aime faire peur aux gens qui me sont inférieurs et qui m'insultent... Mais vous me devez quelque chose pour avoir détourné les soupsons qui auraient pu peser sur vous... peu importe ce qui est arrivé à ses incapables... »
Sachi fit un regard charmeur au commandant.
« Vous pourriez payer mon silence en nature...~ »
L'Adjudant-chef sourit gentiment et du se reprendre une fois de plus.
« Excusez ma familiarité, il serait malvenus de ma part de réclamer quoi que se soit d'un supérieur, et de surcois de le menacer de cette manière absurde... mais cela reste une vraie proposition... ce n'est pas que je tiens à avancer ma promotion de cette manière et de me faire entendre dans les hauts lieux à l'aide de mes compétences nuptiales, mais vous êtes délicieusement viril ~ »
Sachi- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Le gérant de cette espèce de restau modernisé était revenu vite avec la commande d’Edvan ainsi qu’avec ce qu’on pouvait supposer être un plat fétiche pour mademoiselle, soit un chariot avec une quantité gargantuesque de croissants d’un côté et un seul petit fondant au chocolat de l’autre ; plus le fameux café qui devrait payer pour l’affront du précédent. En l’état tout ceci arrivait à point nommé pour le commandant qui ne pouvait plus ignorer les terribles appels que son estomac lui lançait depuis l’incident, et dès l’instant où ils furent à portée il en récupéra trois et commença à les dévorer en répandant des miettes aux quatre coins de ses cuisses. A coup de grosses gauches il prit soin de déblayer son pantalon autant qu’il salit le sol, tout en continuant de la droite à se goinfrer de ses croissants et alors que sa compagnie en faisait autant à un rythme beaucoup plus réduit que le sien. Une fille, de la bouffe, pas de superflue figuration bruyante, c’était un tableau fort agréable auquel il avait le droit, tout en gardant quelque chose d’assez vicieux dans ce tête-à-tête. Revenant ensuite à la question qui lui avait été posé avant d’être interrompu par le service, Sachi recapta l’attention d’Edvan en lui expliquant des choses intéressantes, comme quoi elle était jeune recrue, qu’il était son héros et qu’elle s’était engagée dans la marine rien que pour lui… Edvan s’était inquiété pour rien, cette fille avait l’air très bien.
Puis vint un gêneur, un minable, qu’on pouvait sûrement qualifier sans trop se risquer de larbin de base sans avenir ; un morveux qui prouvait bien que les recruteurs avaient besoin de freiner un peu la piquette. Quant au motif de sa visite, il s’en faisait déjà une petite idée au vue de sa course complètement affolée.
-Commandant ! Adjudant-chef ! Il s'est produit quelque chose d'atroce ! ! ! La relève a trouvé les corps des hommes mis en haut de la tour la gorge percée ! C'est ignoble, nous devons enquêter d'urgence !
-En effet c’est atroce. Que puis-je faire pour vous ?
Un tel dédain en jetait un max tout en plaçant de suite l’orateur dans un fauteuil de supersuspect ; heureusement qu’il se trouvait à côté d’une personne encore plus suspicieuse que lui. Et il n’y-allait pas avec tact pour l’annoncer le bonhomme, sortant un argumentaire imparable et concis de maître du barreau qui aurait fini de convaincre n’importe quelle cour du gouvernement mondial. Il fallait dire que justice était un maître mot dans le coin, mais l’accusée s’obstinait à nier, et quand l’argumentaire d’en face est aussi puissant seul la violence peut triompher. Pour dire que le nigaud de soldat aurait mieux fait de se taire et de se barrer au moment où il le pouvait encore. D’abord tranquille, sourire aux lèvres, quelques balivernes pour dire qu’elle comme le commandant étaient parfaitement innocents, l’adjudante étala brusquement au sol le pauvre type pour ensuite lui taillader le visage style sex. Tout comme Edvan, cette fille semblait avoir un certain appétit à massacrer ses propres collègues, bien que ce premier ne se rabaissait pas à user de tels actes de tortures ignobles. Sauf peut-être quand il y-était obligé, ou alors quand il en avait envie. Le larbin se tira comme un pleutre, elle se rassit pour continuer à manger sa chose, et Edvan rigolait de cette cruelle scène de barbarie dont pour une fois il n’était pas l’un des acteurs. Cette agression risquait de bien emmerder la dame par la suite, alors soit qu’elle était une tarée psychopathe, soit qu’elle voulait juste se la jouer tarée psychopathe devant lui. Personnellement, Edvan aimait bien la deuxième possibilité.
-C’est drôle comme nos visions de la justice convergent.
Le commandant avait sitôt parlé qu’il s’était déjà réattelé à la dure tâche de se remplir l’estomac. Quant à elle, elle commençait par narrer quelques trucs comme quoi elle était un peu une sadique accro à la torture psycho, et puis elle semblait affirmer qu’elle avait permis à Edvan d’esquiver tout futurs soupçons, ce qui était évidemment faux mais le fait était qu’il valait mieux pour lui qu’elle maintienne cette version là plutôt que l’autre. Elle semblait avoir l’intention de lui faire un petit chantage bien périlleux, et puis il y-eut ces mots qui changèrent tout :
-Vous pourriez payer mon silence en nature...~
-Payer en nature ? J’ai l’air d’un paysan ? … … ah … … merde … faut voir … …
Celle-là il ne l’avait pas trop vu venir sinon sa réponse aurait été mieux travaillée. Cette Sachi était en fait d’une romance insoupçonnable. Après elle parla, encore et encore, de trucs qui n’attinrent pas grandement le cerveau d’Edvan, celui-ci ayant un peu de mal à se sortir les doigts du derch en ce moment. Et blablabla et blablabla et
-… délicieusement viril.
Ca c’est un peu vrai ouais ! Une remarque pertinente qui sut réafficher un sourire sur le visage de l’officier. Elle mettait ça en scène comme si elle s’imposait à lui alors qu’elle ne faisait que raviver tout ce qu’il avait ressenti lorsqu’il l’avait vu arriver sur le toit. Mignone comme une fée, féroce comme une tigresse et allumeuse comme un lance-flammes, des qualités qui lui conférait beaucoup plus d’avenir que le rabougri d’il y-avait 20 secondes. Trop cool pour quitter son siège, Edvan restait là en mode relax je suis trop beau et s’essuya le menton de ses miettes pour être encore plus beau quand il parlerait. Il ouvrit la bouche mais s’interrompit aussitôt sans même avoir commencé, ne sachant trop que dire de cette situation qui provoquait en lui un étrange trouble. Il y-avait quelque chose de très antimachin dans les égards de cette demoiselle, et Edvan n’aimait pas ça.
-Vous avez vraiment une idée toute faite de moi adjudant. D’habitude à ce stade là je suscite plutôt du mépris mais là, je dois vous avouer que je suis un peu perdu.
Voilà, c’était ça. Il n’avait pas l’habitude. Une telle reconnaissance, même si visiblement basée sur le cul plus qu’autre chose était exaspérante de la part d’une telle personne. Ca faisait à peine dix minutes qu’ils s’étaient croisés et voilà, à croire que ce pourquoi il avait travaillé depuis toutes ces années c’était du flanc. Mais il ne fallait pas lui en vouloir à elle, c’était sûrement lui qui s’y était mal pris ; et il s’agissait de corriger la chose. La concentration d’Edvan sur la jeune fille était totale, son regard ne se détachait pas des yeux de sa proie en face de lui, qui elle se mettait dans un état d’esprit tellement différent du sien que c’en était grandiose. Ce qu’elle voulait c’était avec plaisir qu’il lui offrirait, et si elle en voulait plus elle n’aurait qu’à demander, cette mignonne enfant aux traits si angéliques, et ces petits yeux qui avaient encore besoin de tout voir. Avec la différence d’âge qui pourrait faire d’Edvan un pédo ça rendrait le jeu encore plus dégueulasse et donc puissant. Il ferma ses deux mains sur celle de Sachi qui avait entaillée la joue du messager malheureux et la porta doucement à son cou, puis il la lui ouvrit et laissa ses doigts en caresser tendrement la paume et le poignet. Mais malgré cette douceur dans ses mains, son visage dégageait sans retenue sa frustration et son envie première. Un visage qu’il n’avait pas envie de cacher.
-Un jour tu me haïras comme tu n’as jamais haï personne.
Le ton dégageait toute la rancune du monde alors qu’Edvan poursuivait encore ses caresses, et puis… il en eut marre sans doute, et ce fut toujours avec tendresse qu’il rendit à son possesseur cette main meurtrière. Un aimable sourire à la conclusion et il reprit un croissant pour le massacrer sous sa mâchoire. Le café ne fumait plus, il ne pouvait plus lui brûler la gorge oh quel dommage… une omission tout ce qu’il y-avait de plus involontaire et qui impliquait un forfait de sa part dans son défi. Puis le commandant se releva vite et s’éloigna de sa table : avec l’aspect dramatique qu’il avait réussi à mettre en place dans la salle c’était le moment ou jamais pour lui de s’exiler avec panache, aussi qu’il n’avait pas envie qu’on le trouve ici pour lui poser un tas de questions sur le massacre de là haut ou sur sa passivité face aux indignes agissements de madame. Certes, tôt ou tard on viendrait forcément le harasser de questions embarrassantes, mais ça n’était pas la peine d’accélérer le processus. La porte était de l’autre côté, ici c’était la fenêtre qui avait l’avantage de mener directement hors de cette tour prise de tête sans avoir à croiser des personnes qu’il faudrait pas. Il l’ouvrit donc, passa la tête dehors, jugea que c’était quand même plutôt haut mais que bon ça irait, puis récupéra dans une discrète poche de veste une clé dorée portant le numéro de sa chambre et la lança en direction de l’adjudante.
-Tenez, au cas où cette nuit vous auriez envie de savoir c’est quoi un homme.
Il fit alors à sa compagnie un clin d’œil un peu raté et se précipita par-dessus la fenêtre pour amorcer une chute de 40 bons mètres. Une chute pendant laquelle il se rendit compte qu’il lui avait donné la seule et unique clef qu’il possédait de sa chambre et à la réception de laquelle il faillit mourir.
Puis vint un gêneur, un minable, qu’on pouvait sûrement qualifier sans trop se risquer de larbin de base sans avenir ; un morveux qui prouvait bien que les recruteurs avaient besoin de freiner un peu la piquette. Quant au motif de sa visite, il s’en faisait déjà une petite idée au vue de sa course complètement affolée.
-Commandant ! Adjudant-chef ! Il s'est produit quelque chose d'atroce ! ! ! La relève a trouvé les corps des hommes mis en haut de la tour la gorge percée ! C'est ignoble, nous devons enquêter d'urgence !
-En effet c’est atroce. Que puis-je faire pour vous ?
Un tel dédain en jetait un max tout en plaçant de suite l’orateur dans un fauteuil de supersuspect ; heureusement qu’il se trouvait à côté d’une personne encore plus suspicieuse que lui. Et il n’y-allait pas avec tact pour l’annoncer le bonhomme, sortant un argumentaire imparable et concis de maître du barreau qui aurait fini de convaincre n’importe quelle cour du gouvernement mondial. Il fallait dire que justice était un maître mot dans le coin, mais l’accusée s’obstinait à nier, et quand l’argumentaire d’en face est aussi puissant seul la violence peut triompher. Pour dire que le nigaud de soldat aurait mieux fait de se taire et de se barrer au moment où il le pouvait encore. D’abord tranquille, sourire aux lèvres, quelques balivernes pour dire qu’elle comme le commandant étaient parfaitement innocents, l’adjudante étala brusquement au sol le pauvre type pour ensuite lui taillader le visage style sex. Tout comme Edvan, cette fille semblait avoir un certain appétit à massacrer ses propres collègues, bien que ce premier ne se rabaissait pas à user de tels actes de tortures ignobles. Sauf peut-être quand il y-était obligé, ou alors quand il en avait envie. Le larbin se tira comme un pleutre, elle se rassit pour continuer à manger sa chose, et Edvan rigolait de cette cruelle scène de barbarie dont pour une fois il n’était pas l’un des acteurs. Cette agression risquait de bien emmerder la dame par la suite, alors soit qu’elle était une tarée psychopathe, soit qu’elle voulait juste se la jouer tarée psychopathe devant lui. Personnellement, Edvan aimait bien la deuxième possibilité.
-C’est drôle comme nos visions de la justice convergent.
Le commandant avait sitôt parlé qu’il s’était déjà réattelé à la dure tâche de se remplir l’estomac. Quant à elle, elle commençait par narrer quelques trucs comme quoi elle était un peu une sadique accro à la torture psycho, et puis elle semblait affirmer qu’elle avait permis à Edvan d’esquiver tout futurs soupçons, ce qui était évidemment faux mais le fait était qu’il valait mieux pour lui qu’elle maintienne cette version là plutôt que l’autre. Elle semblait avoir l’intention de lui faire un petit chantage bien périlleux, et puis il y-eut ces mots qui changèrent tout :
-Vous pourriez payer mon silence en nature...~
-Payer en nature ? J’ai l’air d’un paysan ? … … ah … … merde … faut voir … …
Celle-là il ne l’avait pas trop vu venir sinon sa réponse aurait été mieux travaillée. Cette Sachi était en fait d’une romance insoupçonnable. Après elle parla, encore et encore, de trucs qui n’attinrent pas grandement le cerveau d’Edvan, celui-ci ayant un peu de mal à se sortir les doigts du derch en ce moment. Et blablabla et blablabla et
-… délicieusement viril.
Ca c’est un peu vrai ouais ! Une remarque pertinente qui sut réafficher un sourire sur le visage de l’officier. Elle mettait ça en scène comme si elle s’imposait à lui alors qu’elle ne faisait que raviver tout ce qu’il avait ressenti lorsqu’il l’avait vu arriver sur le toit. Mignone comme une fée, féroce comme une tigresse et allumeuse comme un lance-flammes, des qualités qui lui conférait beaucoup plus d’avenir que le rabougri d’il y-avait 20 secondes. Trop cool pour quitter son siège, Edvan restait là en mode relax je suis trop beau et s’essuya le menton de ses miettes pour être encore plus beau quand il parlerait. Il ouvrit la bouche mais s’interrompit aussitôt sans même avoir commencé, ne sachant trop que dire de cette situation qui provoquait en lui un étrange trouble. Il y-avait quelque chose de très antimachin dans les égards de cette demoiselle, et Edvan n’aimait pas ça.
-Vous avez vraiment une idée toute faite de moi adjudant. D’habitude à ce stade là je suscite plutôt du mépris mais là, je dois vous avouer que je suis un peu perdu.
Voilà, c’était ça. Il n’avait pas l’habitude. Une telle reconnaissance, même si visiblement basée sur le cul plus qu’autre chose était exaspérante de la part d’une telle personne. Ca faisait à peine dix minutes qu’ils s’étaient croisés et voilà, à croire que ce pourquoi il avait travaillé depuis toutes ces années c’était du flanc. Mais il ne fallait pas lui en vouloir à elle, c’était sûrement lui qui s’y était mal pris ; et il s’agissait de corriger la chose. La concentration d’Edvan sur la jeune fille était totale, son regard ne se détachait pas des yeux de sa proie en face de lui, qui elle se mettait dans un état d’esprit tellement différent du sien que c’en était grandiose. Ce qu’elle voulait c’était avec plaisir qu’il lui offrirait, et si elle en voulait plus elle n’aurait qu’à demander, cette mignonne enfant aux traits si angéliques, et ces petits yeux qui avaient encore besoin de tout voir. Avec la différence d’âge qui pourrait faire d’Edvan un pédo ça rendrait le jeu encore plus dégueulasse et donc puissant. Il ferma ses deux mains sur celle de Sachi qui avait entaillée la joue du messager malheureux et la porta doucement à son cou, puis il la lui ouvrit et laissa ses doigts en caresser tendrement la paume et le poignet. Mais malgré cette douceur dans ses mains, son visage dégageait sans retenue sa frustration et son envie première. Un visage qu’il n’avait pas envie de cacher.
-Un jour tu me haïras comme tu n’as jamais haï personne.
Le ton dégageait toute la rancune du monde alors qu’Edvan poursuivait encore ses caresses, et puis… il en eut marre sans doute, et ce fut toujours avec tendresse qu’il rendit à son possesseur cette main meurtrière. Un aimable sourire à la conclusion et il reprit un croissant pour le massacrer sous sa mâchoire. Le café ne fumait plus, il ne pouvait plus lui brûler la gorge oh quel dommage… une omission tout ce qu’il y-avait de plus involontaire et qui impliquait un forfait de sa part dans son défi. Puis le commandant se releva vite et s’éloigna de sa table : avec l’aspect dramatique qu’il avait réussi à mettre en place dans la salle c’était le moment ou jamais pour lui de s’exiler avec panache, aussi qu’il n’avait pas envie qu’on le trouve ici pour lui poser un tas de questions sur le massacre de là haut ou sur sa passivité face aux indignes agissements de madame. Certes, tôt ou tard on viendrait forcément le harasser de questions embarrassantes, mais ça n’était pas la peine d’accélérer le processus. La porte était de l’autre côté, ici c’était la fenêtre qui avait l’avantage de mener directement hors de cette tour prise de tête sans avoir à croiser des personnes qu’il faudrait pas. Il l’ouvrit donc, passa la tête dehors, jugea que c’était quand même plutôt haut mais que bon ça irait, puis récupéra dans une discrète poche de veste une clé dorée portant le numéro de sa chambre et la lança en direction de l’adjudante.
-Tenez, au cas où cette nuit vous auriez envie de savoir c’est quoi un homme.
Il fit alors à sa compagnie un clin d’œil un peu raté et se précipita par-dessus la fenêtre pour amorcer une chute de 40 bons mètres. Une chute pendant laquelle il se rendit compte qu’il lui avait donné la seule et unique clef qu’il possédait de sa chambre et à la réception de laquelle il faillit mourir.
Edvan- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
Après avoir adroitement receptionné la clé dorée, Sachi se permit de s'inquiéter vaguement sur ce qu'allait devenir le commandant après avoir sauté par la fenêtre. L'association entre le manque de bruit et de craquement sinistres la rassura sur le sort de la masse de muscle : il était vivant.
À son tour elle s'éloigna de la table, regardant pensivement sa main, le contact avec celles du commandant lui avait quand même fait un certain effet. Non pas au sens sentimental, elle ne sentait pas battre son coeur par amour, ou alors c'était un amour vicieux et malsain, mais ce contact avait provoqué en elle un retour des pensées les plus déconseillées qu'elle ait eues, car cet homme était à la fois fascinant et répugnant, majestueux et pitoyable.
La jeune femme sortit par la porte normale, elle, et se dirigea vers sa chambre. Étrangement, il y avait une rumeur comme quoi les plus haut-gradés étaient les seuls à avoir l'unique exemplaire de la clé de leur chambre, fait probablement vrai, mais elle ne s'était pas encore risquée à demander vérification auprès d'un de ses supérieurs.
Une fois dans sa chambre elle décida qu'il vaudrait mieux rendre au commandant cette clé dont il aurait fortement besoin, mais ne sachant pas où le trouver et ayant particulièrement pas envie de parcourir toute la base dans l'espoir de le revoir, elle choisit plutôt de l'attendre en soirée dans l'appartement de monsieur.
Certains faits de cet homme étaient particulièrement étranges, il était horrifié à l'idée de boire un café où elle aurait pu y verser quoi que se soit, mais lui donnait la clé de sa chambre en lui disant de le rejoindre, elle avait peut être jeté la première pierre en matière d'idée tordue, mais il lui avait renvoyé une avalanche.
Pour elle, il existait un autre double, confié aux soins de l'intendance, n'étant pas toujours au dessus de tout soupçons en matière de trahison -son grade ne lui permettant pas encore d'avoir l'imunité judiciaire- pour éviter d'avoir à défoncer la porte en cas de perquisition. Mais bon, elle se doutait qu'il n'irait pas le chercher, et que pour le rassurer, il vaudrait mieux faire un double de la clé de sa propre chambre et lui remettre en même temps que la clé du commandant.
Elle ressortit donc de sa chambre, normalement à ce grade là les chambres ne sont pas individuelles, mais le fait qu'il ait peu de filles à quartier général avait permit à l'adjudante de se procurer un bout de tranquillité dans un endroit assez calme, sa chambre étant celle d'un ancien traître, elle avait eu le droit à un nombre certain de médisances à son sujet.
Descendant les escaliers, Sachi se dirigea vers l'armurerie, où le gentil homme, bien que particulièrement flemmard, était toujours présent, à façonner un nombre incroyable d'armes en tout genres.
« Bonjour ~ »
Bien qu'en plein travail d'où il ne fallait surtout pas qu'il perde sa concentration, il se retourna et sourit d'un sourire ressemblant à la muraille de Chine.
« Mais c'est la p'tite Sachi, qu'est ce que je peux faire pour toi ma belle ? »
Il avait largement passé la soixantaine -peut être pour cette raison qu'il aime les p'tites jeunes-, et la solitude lui faisait adorer les petites visites que lui faisait la jeune femme, surtout car elles lui rappelaient sa jeunesse, quand il était un sacré coureur de jupons.
« J'ai besoin de faire un double de ma clé de chambre, comme je suis tête en l'air je ne préfére pas avoir à passer par l'administration, ça serait une tache sur mon dossier »
Ouh la vilaine menteuse, il avait plein d'éclaboussures bien mauvaises déjà présentes sur le dossier, mais il valait mieux éviter de dire ouvertement pour le vieux dragueur que c'était pour un membre masculin de la base.
« Pour un baiser de toi, je travaillerais nuit et jour sans relache ! »
Un ancien coueur de jupons, et le terme est exact, il avait bien toutes les expressions stupides et pseudo romantiques, et chaque chose à un prix, Sachi se permit de plaisanter un peu avant de prendre son visage sale entre ses mains immaculées et de lui déposer un baiser sur la joue.
« Ne dites pas ça aux supérieurs, sinon ils me feront venir vous voir chaque jours pour vous faire travailler plus ! »
Il prit donc la clé d'argent de la jeune fille et lui en confectionna une toute neuve sous les yeux, évidemment, le grade en moins, la clé et la chambre de moins bonne qualité, mais cela ne génait pas la jeune femme qui préférait largement l'agent à l'or en matière d'accessoires.
Le double fait, le fabricant remercié et payé en temps passé avec lui, car en effet il l'avait gardée jusqu'à dix huit heure pour son bon plaisir ( elle avait du lui apporter son repas, ces derniers temps elle se retrouvait plutôt serveuse que véritable membre de la Marine ) elle retourna dans sa chambre se laver.
Propre, elle enfila par dessus ses dessous une robe de chambre blanche, blason de la Marine imprimé au dos, qui lui descendait jusqu'aux cheville et prit les trois clé, celle du commandant, le double pour ce dernier, et sa propre clé pour qu'elle puisse retourner dans sa chambre quand elle le souhaiterait.
Les couloirs étaient complétement propres, et Sachi put se permettre de s'y déplacer pieds nus, la chambre du commandant se trouvait peu éloigner de la sienne, elle n'eut donc aucun mal à la trouver. La jeune femme toqua deux fois à la porte, mais elle n'eut aucune réponse, elle vérifia si la porte était ouverte, mais rien, elle l'ouvrit donc grâce à la clé.
Va savoir ce qu'elle s'attendait trouver, mais dans tous les cas, pas ça. Une odeur de renfermé était présente un peu partout força l'adjudante à ouvrir la fenêtre, des caleçons visiblement usagés traînaient un peu partout et elle dû se décider à ranger un peu pour pouvoir y voir un peu plus clair dans cette piaule.
Après avoir expédié tout le linge sale dans une corbeille prévue à cet effet et ramasser le gros de tout ce qui pouvait traîner par terre, elle s'affala sur le lit qu'elle avait dû faire, fatiguée d'avoir dû ranger pour un autre, même si ce dernier absent ne lui avait rien demandé.
L'air frais et le sommeil en retard firent qu'elle s'endormit sur le lit d'Edvan, seul le léger cliquetis d'une porte qu'on ouvre la rêveilla en sursaut.
À son tour elle s'éloigna de la table, regardant pensivement sa main, le contact avec celles du commandant lui avait quand même fait un certain effet. Non pas au sens sentimental, elle ne sentait pas battre son coeur par amour, ou alors c'était un amour vicieux et malsain, mais ce contact avait provoqué en elle un retour des pensées les plus déconseillées qu'elle ait eues, car cet homme était à la fois fascinant et répugnant, majestueux et pitoyable.
La jeune femme sortit par la porte normale, elle, et se dirigea vers sa chambre. Étrangement, il y avait une rumeur comme quoi les plus haut-gradés étaient les seuls à avoir l'unique exemplaire de la clé de leur chambre, fait probablement vrai, mais elle ne s'était pas encore risquée à demander vérification auprès d'un de ses supérieurs.
Une fois dans sa chambre elle décida qu'il vaudrait mieux rendre au commandant cette clé dont il aurait fortement besoin, mais ne sachant pas où le trouver et ayant particulièrement pas envie de parcourir toute la base dans l'espoir de le revoir, elle choisit plutôt de l'attendre en soirée dans l'appartement de monsieur.
Certains faits de cet homme étaient particulièrement étranges, il était horrifié à l'idée de boire un café où elle aurait pu y verser quoi que se soit, mais lui donnait la clé de sa chambre en lui disant de le rejoindre, elle avait peut être jeté la première pierre en matière d'idée tordue, mais il lui avait renvoyé une avalanche.
Pour elle, il existait un autre double, confié aux soins de l'intendance, n'étant pas toujours au dessus de tout soupçons en matière de trahison -son grade ne lui permettant pas encore d'avoir l'imunité judiciaire- pour éviter d'avoir à défoncer la porte en cas de perquisition. Mais bon, elle se doutait qu'il n'irait pas le chercher, et que pour le rassurer, il vaudrait mieux faire un double de la clé de sa propre chambre et lui remettre en même temps que la clé du commandant.
Elle ressortit donc de sa chambre, normalement à ce grade là les chambres ne sont pas individuelles, mais le fait qu'il ait peu de filles à quartier général avait permit à l'adjudante de se procurer un bout de tranquillité dans un endroit assez calme, sa chambre étant celle d'un ancien traître, elle avait eu le droit à un nombre certain de médisances à son sujet.
Descendant les escaliers, Sachi se dirigea vers l'armurerie, où le gentil homme, bien que particulièrement flemmard, était toujours présent, à façonner un nombre incroyable d'armes en tout genres.
« Bonjour ~ »
Bien qu'en plein travail d'où il ne fallait surtout pas qu'il perde sa concentration, il se retourna et sourit d'un sourire ressemblant à la muraille de Chine.
« Mais c'est la p'tite Sachi, qu'est ce que je peux faire pour toi ma belle ? »
Il avait largement passé la soixantaine -peut être pour cette raison qu'il aime les p'tites jeunes-, et la solitude lui faisait adorer les petites visites que lui faisait la jeune femme, surtout car elles lui rappelaient sa jeunesse, quand il était un sacré coureur de jupons.
« J'ai besoin de faire un double de ma clé de chambre, comme je suis tête en l'air je ne préfére pas avoir à passer par l'administration, ça serait une tache sur mon dossier »
Ouh la vilaine menteuse, il avait plein d'éclaboussures bien mauvaises déjà présentes sur le dossier, mais il valait mieux éviter de dire ouvertement pour le vieux dragueur que c'était pour un membre masculin de la base.
« Pour un baiser de toi, je travaillerais nuit et jour sans relache ! »
Un ancien coueur de jupons, et le terme est exact, il avait bien toutes les expressions stupides et pseudo romantiques, et chaque chose à un prix, Sachi se permit de plaisanter un peu avant de prendre son visage sale entre ses mains immaculées et de lui déposer un baiser sur la joue.
« Ne dites pas ça aux supérieurs, sinon ils me feront venir vous voir chaque jours pour vous faire travailler plus ! »
Il prit donc la clé d'argent de la jeune fille et lui en confectionna une toute neuve sous les yeux, évidemment, le grade en moins, la clé et la chambre de moins bonne qualité, mais cela ne génait pas la jeune femme qui préférait largement l'agent à l'or en matière d'accessoires.
Le double fait, le fabricant remercié et payé en temps passé avec lui, car en effet il l'avait gardée jusqu'à dix huit heure pour son bon plaisir ( elle avait du lui apporter son repas, ces derniers temps elle se retrouvait plutôt serveuse que véritable membre de la Marine ) elle retourna dans sa chambre se laver.
Propre, elle enfila par dessus ses dessous une robe de chambre blanche, blason de la Marine imprimé au dos, qui lui descendait jusqu'aux cheville et prit les trois clé, celle du commandant, le double pour ce dernier, et sa propre clé pour qu'elle puisse retourner dans sa chambre quand elle le souhaiterait.
Les couloirs étaient complétement propres, et Sachi put se permettre de s'y déplacer pieds nus, la chambre du commandant se trouvait peu éloigner de la sienne, elle n'eut donc aucun mal à la trouver. La jeune femme toqua deux fois à la porte, mais elle n'eut aucune réponse, elle vérifia si la porte était ouverte, mais rien, elle l'ouvrit donc grâce à la clé.
Va savoir ce qu'elle s'attendait trouver, mais dans tous les cas, pas ça. Une odeur de renfermé était présente un peu partout força l'adjudante à ouvrir la fenêtre, des caleçons visiblement usagés traînaient un peu partout et elle dû se décider à ranger un peu pour pouvoir y voir un peu plus clair dans cette piaule.
Après avoir expédié tout le linge sale dans une corbeille prévue à cet effet et ramasser le gros de tout ce qui pouvait traîner par terre, elle s'affala sur le lit qu'elle avait dû faire, fatiguée d'avoir dû ranger pour un autre, même si ce dernier absent ne lui avait rien demandé.
L'air frais et le sommeil en retard firent qu'elle s'endormit sur le lit d'Edvan, seul le léger cliquetis d'une porte qu'on ouvre la rêveilla en sursaut.
Sachi- ● Marine ●
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
-J’ai survécu. Miracle.
Edvan retira de son dos le cadavre du pigeon qui avait freiné sa course en plein vol et le dégagea d’un jet par-dessus le mur qui encerclait la cour de la double tour. Il redressa son buste, puis se remit sur ses jambes qui à sa grande surprise fonctionnaient encore, et dont il put même faire l’usage pour quitter la caserne. Il lui serait avisé de quelque peu travailler les amortis de chute, juste au cas où il n’y aurait pas de pigeon sur la trajectoire de la prochaine. Mais actuellement l’heure était à la méditation. Il avait notamment à méditer de cette situation tendue dans laquelle il s’était fourré en massacrant l’équipe de la vigie du toit, de sa version à fournir aux enquêteurs, du contenu de sa déposition, de la gestion des témoins et des faux alibis éventuellement, ainsi que des pots de vins à débourser en cas de complications. Et pour ce faire rien ne valait une sombre et lugubre ruelle.
Comme celle qui se trouvait à sa gauche juste là, derrière ce vieux borgne à l’air aimable. Il dévia donc de son axe pour s’en approcher et mieux en détailler l’intérieur mais rien à faire ; son obscurité était totale, parfaite, l’endroit idéal pour s’isoler. Edvan passa donc devant le vieil homme impassible, mais juste au moment où il allait pénétrer la ruelle il fut parcouru comme d’un frisson de terreur inexplicable. Il se recula donc de quelques pas et se tourna vers l’infirme qui n’avait pas bougé d’un cil.
-Hmm… excusez-moi monsieur mais, vous savez ce qu’il y-a là dedans ?
Et l’œil unique du vieil homme se mit à pénétrer ceux d’Edvan tel un poignard avant qu’il ne se penche sur lui pour lui marmonner :
-L’enfer…
Et alors que le vieil homme mourut mystérieusement Edvan sentit comme un souffle brulant émaner de l’allée, à travers lequel on pouvait entendre une voix grave et forte lui émettre : « Approche… », ce dont il prit acte avant de se retourner et de décamper en vitesse. Il voulait une ruelle sombre et lugubre certes, mais là c’en était un peu trop.
Il fut donc parti pour relancer sa déambulation aléatoire le long des rues et le tout avec un semblant de gaité, quand soudain il sentit comme une piqure exercée sur sa joue. Il s’agissait d’un nez, un long nez pointu derrière lequel se trouvait un homme de la cinquantaine au visage extrêmement rigide, au front fuyant et au crâne dégarni en sa superficie supérieure. Sa calvitie que cachait un bob grisâtre froissée qui menaçait de brûler sous l’effet de la fine pipe brûlante qu’il tenait dans sa bouche. L’homme s’habillait d’un imperméable du même grisâtre et tenait sous le bras une pochette débordante de documents ; quant à ses fines lunettes, il résultait du miracle qu'elles parviennent à se maintenir si parfaitement en équilibre entre son nez et ses pommettes. A gauche de cet homme s’en trouvait un autre dont la description était quasi-égale à la première, à ça près qu’ils faisaient une tête de moins. Il ne faut pas se fier aux stéréotypes mais là, Edvan avait comme le sentiment que c’étaient des inspecteurs.
-Tiens, Commandant Edvan ! Nous vous cherchions justement.
-Justement.
Les deux inspecteurs sortirent leurs plaques qui les rattachaient à la police locale.
-Nous aimerions vous poser quelques questions à propos de ces morts sur le toit de la caserne vous savez.
-Vous savez.
-Ah, hum… oui tout à fait. Heu… si on marchait un peu ?
- Certainement. On nous a dit que les victimes étaient sous votre tutelle et que vous étiez vous aussi sur le toit et ce tout juste avant l’instant supposé des meurtres. Vous comprendrez donc si… Tiens, drôle de ruelle.
-Ruelle.
Edvan sourit amicalement aux inspecteurs en proie au trouble avant de les pousser un peu de sorte qu’ils disparaissent dans les ténèbres de la ruelle qui s’ouvrait juste devant eux.
-Commandant Edvan ? Vous espériez quoi exactement enBOUAAAAAAAH!!!
-BOUAAAAAAAH!!!
Et on ne les revit plus jamais, tandis qu’Edvan prit bien soin d’effacer cette dernière minute de sa mémoire puis reprit tout en sérénité le cours de sa vie.
Et dire qu’il allait devoir faire passer ça à la criminelle de la marine. C’était peut-être faisable, à condition de tomber sur des crétins finis, ou bien sur des vendus avec qui trouver la bonne dose de Berrys à utiliser en garniture. Après cette relecture, Edvan sécha sa plume, la déposa, se releva et apporta son bout de papier au soldat en charge de le surveiller chez qui on ressentait une certaine lassitude. Plutôt que de se lever de sa chaise et de saluer son officier supérieur, celui-ci se contenta d’un : « Vous avez fait une faute dans la date » particulièrement risqué, ce à quoi Edvan aurait probablement très mal réagi s’il n’avait pas été aussi fatigué mais pour le coup il fut très compréhensif de cette attitude : il se contenta donc d’un coup de poing dans le lardon, d’un lattage de couilles et de quinze coup de pieds dans la gueule avant de quitter ce bureau de misère. La petite fenêtre qui n’éclairait pas le couloir plus que le pouvaient les minuscules points blancs ultra-lointains qu’on y-voyait témoignait qu’il était tard, et la montre gousset d’Edvan annonçait pour sa part dix heures et quart. La journée avait tardé à se finir.
Edvan monta quelques étages et parvint assez vite au pas de sa chambre, porte close dont de mémoire il s’était défait de la clef pour fournir l’accessibilité libre à sa chambre à Sachi, soit en quelqu’un en qui on n’avait pas envie de prêter un stylo aux premiers réflexes. Etait-ce stupide ? Peut-être, mais c’avait été théâtral et c’était là tout ce qui comptait. Restait juste à la franchir pour découvrir toute la mise en scène soignée que les belles femmes préparent aux beaux étalons qui donnent leur clef. Comme espéré la porte était ouverte et il l’ouvrit avec commodité pour tomber sur : la même chambre qu’il avait laissée ce matin, à ça près qu’il ne retrouvait plus ses affaires qu’il avait rangé par terre et que cette délicieuse odeur de croupi avait bizarrement disparu. Avait-il omis de fermer la fenêtre ? Question peu sensée puisqu’il ne l’ouvrait jamais, alors que Sachi se réveillait à peine d’une petite sieste sur son lit impeccable. Elle était juste là, aussi sublime que ce matin si ce n’était plus encore. Il lui tendit un sourire luxurieux et lui fit signe de la main de ne pas bouger. Comme ça elle était parfaite, elle et toute sa chaire dont il ne laisserait pas une miette lui échapper cette nuit.
-Je vois que vous repreniez des forces. Vous avez bien fait.
Edvan s’enferma lui et son invité via trois loquets de porte plus que symboliques, il se défit de son foulard qu’il balança tout simplement par terre comme d’habitude, s’avança sur son lit comme le fait quelqu’un qui voudrait s’y-coucher et il s’agenouilla de part et d’autre des mollets de Sachi sous un bruyant grincement de lattes. De ce stade il se laissa tomber sur elle jusqu’à ce que sa bouche se plaque contre celle de l’adjudante pour engager un baiser bestial accompagné d’une tendre prise de hanche. Un baiser qu’il coupa court avec un sourire plein de vice au moment où sa main sur sa hanche stoppa ses caresses, pour que de la paume s’extraie une liane rampante rugueuse qui longea le bassin de Sachi jusqu’à en achever deux tours, après lesquels celle-ci commença lentement à resserrer son étreinte.
-J’aimerai pouvoir vous dire que ça ne fera pas mal mais me connaissant…
[Voilà, je crois qu’on s’approche des limites politiques du forum alors sauf rebondissement antiobscénité de ta part c’est mon dernier post je crois.]
Edvan retira de son dos le cadavre du pigeon qui avait freiné sa course en plein vol et le dégagea d’un jet par-dessus le mur qui encerclait la cour de la double tour. Il redressa son buste, puis se remit sur ses jambes qui à sa grande surprise fonctionnaient encore, et dont il put même faire l’usage pour quitter la caserne. Il lui serait avisé de quelque peu travailler les amortis de chute, juste au cas où il n’y aurait pas de pigeon sur la trajectoire de la prochaine. Mais actuellement l’heure était à la méditation. Il avait notamment à méditer de cette situation tendue dans laquelle il s’était fourré en massacrant l’équipe de la vigie du toit, de sa version à fournir aux enquêteurs, du contenu de sa déposition, de la gestion des témoins et des faux alibis éventuellement, ainsi que des pots de vins à débourser en cas de complications. Et pour ce faire rien ne valait une sombre et lugubre ruelle.
Comme celle qui se trouvait à sa gauche juste là, derrière ce vieux borgne à l’air aimable. Il dévia donc de son axe pour s’en approcher et mieux en détailler l’intérieur mais rien à faire ; son obscurité était totale, parfaite, l’endroit idéal pour s’isoler. Edvan passa donc devant le vieil homme impassible, mais juste au moment où il allait pénétrer la ruelle il fut parcouru comme d’un frisson de terreur inexplicable. Il se recula donc de quelques pas et se tourna vers l’infirme qui n’avait pas bougé d’un cil.
-Hmm… excusez-moi monsieur mais, vous savez ce qu’il y-a là dedans ?
Et l’œil unique du vieil homme se mit à pénétrer ceux d’Edvan tel un poignard avant qu’il ne se penche sur lui pour lui marmonner :
-L’enfer…
Et alors que le vieil homme mourut mystérieusement Edvan sentit comme un souffle brulant émaner de l’allée, à travers lequel on pouvait entendre une voix grave et forte lui émettre : « Approche… », ce dont il prit acte avant de se retourner et de décamper en vitesse. Il voulait une ruelle sombre et lugubre certes, mais là c’en était un peu trop.
Il fut donc parti pour relancer sa déambulation aléatoire le long des rues et le tout avec un semblant de gaité, quand soudain il sentit comme une piqure exercée sur sa joue. Il s’agissait d’un nez, un long nez pointu derrière lequel se trouvait un homme de la cinquantaine au visage extrêmement rigide, au front fuyant et au crâne dégarni en sa superficie supérieure. Sa calvitie que cachait un bob grisâtre froissée qui menaçait de brûler sous l’effet de la fine pipe brûlante qu’il tenait dans sa bouche. L’homme s’habillait d’un imperméable du même grisâtre et tenait sous le bras une pochette débordante de documents ; quant à ses fines lunettes, il résultait du miracle qu'elles parviennent à se maintenir si parfaitement en équilibre entre son nez et ses pommettes. A gauche de cet homme s’en trouvait un autre dont la description était quasi-égale à la première, à ça près qu’ils faisaient une tête de moins. Il ne faut pas se fier aux stéréotypes mais là, Edvan avait comme le sentiment que c’étaient des inspecteurs.
-Tiens, Commandant Edvan ! Nous vous cherchions justement.
-Justement.
Les deux inspecteurs sortirent leurs plaques qui les rattachaient à la police locale.
-Nous aimerions vous poser quelques questions à propos de ces morts sur le toit de la caserne vous savez.
-Vous savez.
-Ah, hum… oui tout à fait. Heu… si on marchait un peu ?
- Certainement. On nous a dit que les victimes étaient sous votre tutelle et que vous étiez vous aussi sur le toit et ce tout juste avant l’instant supposé des meurtres. Vous comprendrez donc si… Tiens, drôle de ruelle.
-Ruelle.
Edvan sourit amicalement aux inspecteurs en proie au trouble avant de les pousser un peu de sorte qu’ils disparaissent dans les ténèbres de la ruelle qui s’ouvrait juste devant eux.
-Commandant Edvan ? Vous espériez quoi exactement enBOUAAAAAAAH!!!
-BOUAAAAAAAH!!!
Et on ne les revit plus jamais, tandis qu’Edvan prit bien soin d’effacer cette dernière minute de sa mémoire puis reprit tout en sérénité le cours de sa vie.
* * *
» …A ce moment là l’adjudant Sachi s’est ramené pour me faire du harcèlement sexuel. Puis c’est l’infirmière qui s’est pointée pour faire du harcèlement sexuel à Sachi, mais officier responsable que je suis j’ai su gérer la situation et prendre les mesures qui s’imposaient. Et comme la relève n’arrivait toujours pas je suis allé les chercher pour prendre les mesures qui s’imposaient (officier responsable que je suis), et ce en commençant par la cafétéria qui s’avérait être par pure coïncidence la destination de l’adjudant Sachi au même instant. Je m’y-suis nourri de quelques biscuits légers, et c’est là qu’un soldat nous a appris la terrible nouvelle. J’en ai été très accablé bien sûr. En fait, j’en étais tellement bouleversé que j’ai sauté par la fenêtre pour tenter de mettre fin à mes jours.
PS : Je certifie ne pas avoir contraint la précédente équipe à conserver son poste au-delà du temps qui lui avait été assigné à ma responsabilité. «
PS : Je certifie ne pas avoir contraint la précédente équipe à conserver son poste au-delà du temps qui lui avait été assigné à ma responsabilité. «
Et dire qu’il allait devoir faire passer ça à la criminelle de la marine. C’était peut-être faisable, à condition de tomber sur des crétins finis, ou bien sur des vendus avec qui trouver la bonne dose de Berrys à utiliser en garniture. Après cette relecture, Edvan sécha sa plume, la déposa, se releva et apporta son bout de papier au soldat en charge de le surveiller chez qui on ressentait une certaine lassitude. Plutôt que de se lever de sa chaise et de saluer son officier supérieur, celui-ci se contenta d’un : « Vous avez fait une faute dans la date » particulièrement risqué, ce à quoi Edvan aurait probablement très mal réagi s’il n’avait pas été aussi fatigué mais pour le coup il fut très compréhensif de cette attitude : il se contenta donc d’un coup de poing dans le lardon, d’un lattage de couilles et de quinze coup de pieds dans la gueule avant de quitter ce bureau de misère. La petite fenêtre qui n’éclairait pas le couloir plus que le pouvaient les minuscules points blancs ultra-lointains qu’on y-voyait témoignait qu’il était tard, et la montre gousset d’Edvan annonçait pour sa part dix heures et quart. La journée avait tardé à se finir.
Edvan monta quelques étages et parvint assez vite au pas de sa chambre, porte close dont de mémoire il s’était défait de la clef pour fournir l’accessibilité libre à sa chambre à Sachi, soit en quelqu’un en qui on n’avait pas envie de prêter un stylo aux premiers réflexes. Etait-ce stupide ? Peut-être, mais c’avait été théâtral et c’était là tout ce qui comptait. Restait juste à la franchir pour découvrir toute la mise en scène soignée que les belles femmes préparent aux beaux étalons qui donnent leur clef. Comme espéré la porte était ouverte et il l’ouvrit avec commodité pour tomber sur : la même chambre qu’il avait laissée ce matin, à ça près qu’il ne retrouvait plus ses affaires qu’il avait rangé par terre et que cette délicieuse odeur de croupi avait bizarrement disparu. Avait-il omis de fermer la fenêtre ? Question peu sensée puisqu’il ne l’ouvrait jamais, alors que Sachi se réveillait à peine d’une petite sieste sur son lit impeccable. Elle était juste là, aussi sublime que ce matin si ce n’était plus encore. Il lui tendit un sourire luxurieux et lui fit signe de la main de ne pas bouger. Comme ça elle était parfaite, elle et toute sa chaire dont il ne laisserait pas une miette lui échapper cette nuit.
-Je vois que vous repreniez des forces. Vous avez bien fait.
Edvan s’enferma lui et son invité via trois loquets de porte plus que symboliques, il se défit de son foulard qu’il balança tout simplement par terre comme d’habitude, s’avança sur son lit comme le fait quelqu’un qui voudrait s’y-coucher et il s’agenouilla de part et d’autre des mollets de Sachi sous un bruyant grincement de lattes. De ce stade il se laissa tomber sur elle jusqu’à ce que sa bouche se plaque contre celle de l’adjudante pour engager un baiser bestial accompagné d’une tendre prise de hanche. Un baiser qu’il coupa court avec un sourire plein de vice au moment où sa main sur sa hanche stoppa ses caresses, pour que de la paume s’extraie une liane rampante rugueuse qui longea le bassin de Sachi jusqu’à en achever deux tours, après lesquels celle-ci commença lentement à resserrer son étreinte.
-J’aimerai pouvoir vous dire que ça ne fera pas mal mais me connaissant…
[Voilà, je crois qu’on s’approche des limites politiques du forum alors sauf rebondissement antiobscénité de ta part c’est mon dernier post je crois.]
Edvan- ● Marine ●
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Date d'inscription : 07/12/2009
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Feuille Personnage
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(0/23)
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Re: Les cinq anges du toit du monde [terminé]
La douleur.
Sensation qu'émet le corps vivant pour prévenir d'une souffrance plus profonde, elle naît de la crainte, de la blessure physique ou mentale, de l'appréhension, d'idées reçues et d'autres causes toutes aussi futiles. Ah! Mais quelle stupidité.
Ce sentiment qui est décrit comme pénible et que personne n'est sensé apprécier... Ah! Pauvres aveugles que vous êtes. Elle n'est pas si horrible que vous pouvez le penser, on peut frissonner en sentant ses vagues déferler en nous, on peut aimer sentir encore une vibration à l'endroit touché bien que celui qui l'a provoquée soit partit.
Mais pourquoi tant de peur et d'appréhension quand on parle d'elle ? C'est une amie qui nous accompagne peu importe la vie que l'on a. Qu'elle soit physique ou mentale, elle nous prend toujours jusqu'au plus profond de nous même.
Dans ce cas, pourquoi ne pas l'apprivoiser et la transformer en plaisir ?
Car c'est entre souffrance et plaisir que Sachi hésita suite à cette douleur imprévue.
Va savoir si à la base elle aimait vraiment ça, mais le fait est que ce n'est pas seulement des cris de douleur qu'elle poussa.
Quand elle ressentit ses lianes parcourir son corps pour mieux la compresser, elle ne tenta pas de repousser ou de tuer son agresseur.
Bien au contraire...
[ Pour raisons d'éthique, une partie du contenu de ce message est censuré par la narratrice elle-même, laissons donc votre imagination remplacer le récit... ]
Après s'être vidé de sa semence, Edvan s'était endormi dans les bras de la jeune femme toujours attachée. Lui écrasant tranquillement la poitrine de tout le poids de sa lourde tête. Il ronflait bruyamment.
Étrangement, Sachi éprouva une espèce d'affection pour le gros pavet qui lui travaillait les hanches dans son sommeil tout en bavant. Elle lui caressa gentiment la tête, aplatissant quelques secondes les cheveux fous de l'homme.
Dans son sommeil l'horrible monstre devenait tout doux voir horriblement « gentil » chose tout à fait impossible en temps normal... Visiblement plongé dans une représentation encore plus tordue de ses fantasmes, il lui mordit la chair... un fou cet homme, et taré et un détraqué.
Décidant qu'elle devrait peut être retourner dans ses appartements, Sachi tenta de se dégager dans l'énorme masse.
La technique qu'elle du utiliser pour se soustraire à la bête ressemblait plutôt à un match de catch de haut niveau qu'à sa délicatesse habituelle. De plus, les lianes, toujours présentes, la dérangeaient plus qu'autre chose, elle prit donc soin de les couper à coup de griffes.
Après être sortit du lit, elle chercha un petit quelque chose pour se couvrir, Edvan lui ayant en effet réduit en miettes le peu de vêtements qu'elle avait à son arrivée. Empruntant un tee shirt propre ( miracle \o/ ), elle put cacher son corps marqué aux yeux d'une personne pouvant passer dans le coin.
Laissant les deux clés sur une table de nuit surchargée, elle se prépara à partir quand un grognement de son supérieur hiérarchique la détourna de son intention première.
Sachi s'approcha du lit et déposa un baiser sur la tête d'Edvan. Elle pouvait désormais repartir.
Une fois dans ses appartements, la jeune femme se regarda nues devant un miroir, son corps était vraiment bien marqué, et elle se demandait si elle n'avait pas quelques os cassés... Elle devait faire un tour à l'infirmerie. Soupirant, elle enfila une épaisse et longue robe de chambre noire avant d'aller voir son deuxième bourreau de la semaine.
« Oh ! Mais que t'es-tu donc encore fait ? »
Les paroles qui auraient pu être menaçantes ou impressionnantes n'avaient pas l'effet voulu, car ce n'est pas la perspective d'une punition par rapport à son état corporel mais ce qu'elle allait subir comme examen qui était plus qu'inquiétant.
Ah Ako... Comme tu es mignonne, mais tu le serais beaucoup plus si tu ne harcèlerais pas mon personnage, remarque, je t'aime bien pour cela aussi...
Se pourléchant les lèvres de sa petite langue rose, le petite infirmière déshabilla, d'une rapidité venue par habitude, sa victime préférée.
Elle ne posa pas de questions au sujet des marques, elle ne fit aucun commentaire sur leurs possibles provenances, elle se contenta, avec son habituelle efficacité de soigner sa patiente préférée...
[HRP] Post court, mais c'est pour cloturer le tout, si tu ne vois aucun soucis Edvan, demande à un administrateur de locker le sujet ~ [/HRP]
Sensation qu'émet le corps vivant pour prévenir d'une souffrance plus profonde, elle naît de la crainte, de la blessure physique ou mentale, de l'appréhension, d'idées reçues et d'autres causes toutes aussi futiles. Ah! Mais quelle stupidité.
Ce sentiment qui est décrit comme pénible et que personne n'est sensé apprécier... Ah! Pauvres aveugles que vous êtes. Elle n'est pas si horrible que vous pouvez le penser, on peut frissonner en sentant ses vagues déferler en nous, on peut aimer sentir encore une vibration à l'endroit touché bien que celui qui l'a provoquée soit partit.
Mais pourquoi tant de peur et d'appréhension quand on parle d'elle ? C'est une amie qui nous accompagne peu importe la vie que l'on a. Qu'elle soit physique ou mentale, elle nous prend toujours jusqu'au plus profond de nous même.
Dans ce cas, pourquoi ne pas l'apprivoiser et la transformer en plaisir ?
Car c'est entre souffrance et plaisir que Sachi hésita suite à cette douleur imprévue.
Va savoir si à la base elle aimait vraiment ça, mais le fait est que ce n'est pas seulement des cris de douleur qu'elle poussa.
Quand elle ressentit ses lianes parcourir son corps pour mieux la compresser, elle ne tenta pas de repousser ou de tuer son agresseur.
Bien au contraire...
[ Pour raisons d'éthique, une partie du contenu de ce message est censuré par la narratrice elle-même, laissons donc votre imagination remplacer le récit... ]
Après s'être vidé de sa semence, Edvan s'était endormi dans les bras de la jeune femme toujours attachée. Lui écrasant tranquillement la poitrine de tout le poids de sa lourde tête. Il ronflait bruyamment.
Étrangement, Sachi éprouva une espèce d'affection pour le gros pavet qui lui travaillait les hanches dans son sommeil tout en bavant. Elle lui caressa gentiment la tête, aplatissant quelques secondes les cheveux fous de l'homme.
Dans son sommeil l'horrible monstre devenait tout doux voir horriblement « gentil » chose tout à fait impossible en temps normal... Visiblement plongé dans une représentation encore plus tordue de ses fantasmes, il lui mordit la chair... un fou cet homme, et taré et un détraqué.
Décidant qu'elle devrait peut être retourner dans ses appartements, Sachi tenta de se dégager dans l'énorme masse.
La technique qu'elle du utiliser pour se soustraire à la bête ressemblait plutôt à un match de catch de haut niveau qu'à sa délicatesse habituelle. De plus, les lianes, toujours présentes, la dérangeaient plus qu'autre chose, elle prit donc soin de les couper à coup de griffes.
Après être sortit du lit, elle chercha un petit quelque chose pour se couvrir, Edvan lui ayant en effet réduit en miettes le peu de vêtements qu'elle avait à son arrivée. Empruntant un tee shirt propre ( miracle \o/ ), elle put cacher son corps marqué aux yeux d'une personne pouvant passer dans le coin.
Laissant les deux clés sur une table de nuit surchargée, elle se prépara à partir quand un grognement de son supérieur hiérarchique la détourna de son intention première.
Sachi s'approcha du lit et déposa un baiser sur la tête d'Edvan. Elle pouvait désormais repartir.
~ °~
Une fois dans ses appartements, la jeune femme se regarda nues devant un miroir, son corps était vraiment bien marqué, et elle se demandait si elle n'avait pas quelques os cassés... Elle devait faire un tour à l'infirmerie. Soupirant, elle enfila une épaisse et longue robe de chambre noire avant d'aller voir son deuxième bourreau de la semaine.
« Oh ! Mais que t'es-tu donc encore fait ? »
Les paroles qui auraient pu être menaçantes ou impressionnantes n'avaient pas l'effet voulu, car ce n'est pas la perspective d'une punition par rapport à son état corporel mais ce qu'elle allait subir comme examen qui était plus qu'inquiétant.
Ah Ako... Comme tu es mignonne, mais tu le serais beaucoup plus si tu ne harcèlerais pas mon personnage, remarque, je t'aime bien pour cela aussi...
Se pourléchant les lèvres de sa petite langue rose, le petite infirmière déshabilla, d'une rapidité venue par habitude, sa victime préférée.
Elle ne posa pas de questions au sujet des marques, elle ne fit aucun commentaire sur leurs possibles provenances, elle se contenta, avec son habituelle efficacité de soigner sa patiente préférée...
[HRP] Post court, mais c'est pour cloturer le tout, si tu ne vois aucun soucis Edvan, demande à un administrateur de locker le sujet ~ [/HRP]
Sachi- ● Marine ●
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(14/50)
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